5 bonnes raisons de visiter Lisbonne en hiver

Si la fréquentation de Lisbonne connaît une hausse de 30 %, ce n’est pas sans raison. En effet, la ville aux sept collines se révèle être une reine du court séjour comme des escales plus longues, avec des prix attractifs et un climat très doux en cette fin d’année. Contrairement aux idées reçues, la capitale du Portugal, considérée comme « ville mondiale » depuis 2010, se visite aussi bien en hiver qu’en été. Des incontournables indémodables aux alternatives bienvenues et inattendues… voici 5 bonnes raisons d’en profiter en cette fin d’année.

1. Un patrimoine culturel et naturel riche et varié

Le Monument aux Découvertes (Simon HOAREAU)

Le Monument aux Découvertes (Simon HOAREAU)

Du plus classique…
Pour ce qui est du patrimoine culturel, vous avez le choix entre des monuments incontournables comme le château Sao Jorge, le Mosteiro dos Jeronimos, Le Monument aux Découvertes ou encore la Tour de Bélem…Mais également entre de nombreux musées (le musée d’Art Antique, la maison-musée du Fado ou encore le musée national de l’Azulejo …), mais aussi de nombreuses places publiques à l’architecture pittoresque (Praça do Comercio, Praça da Figueira …). Sans oublier les tramways, et notamment le tramway 28 qui permet d’explorer pendant une heure, les différentes collines de la capitale. À l’exception du tramway 28 qui ne désemplit pas, la visite des monuments et des musées est plus que conseillée à cette période touristique creuse. Aucune chance de se retrouver bousculé ni piétiné par la foule.

L'incontournable tramway 28 (Simon HOAREAU)

L’incontournable tramway 28 (Simon HOAREAU)

Pour ce qui est du patrimoine naturel de Lisbonne, en plus de son aquarium désormais incontournable (l’Océanorium), vous pourrez profiter de ses nombreux parcs et de son jardin botanique tropical. Des espaces naturels qui sont généralement désertés en ce mois de Décembre et qui pourtant, restent aussi riches et éclatants malgré le climat beaucoup plus doux (autour de 10°C).

Le jardin botanique tropical (Simon HOAREAU)

Le jardin botanique tropical (Simon HOAREAU)

Jardin botanique tropical (Simon HOAREAU)

Jardin botanique tropical (Simon HOAREAU)

…. au plus moderne!
Qu’on se détrompe, la ville de Lisbonne n’est pas seulement attachée à son passé prestigieux, elle dévoile également un visage plus moderne et alternatif. Tout d’abord, on peut noter un grand programme de peintures murales qui voient centaines de façades confiées à de jeunes talents. C’est l’occasion lors de vos promenades, d’observer le street art, investir les rues lisboètes. Parallèlement, la ville libère l’initiative touristique, avec un parc de side-cars ou de tuk-tuks pour visiter la ville ou encore des auberges de jeunesse d’un nouveau genre…

2. À la (re)découverte du Fado.

Une des nombreuses rues qui entrelacent le quartier de l'Alfama (Simon HOAREAU)

Une des nombreuses rues qui entrelacent le quartier de l’Alfama (Simon HOAREAU)

Véritable patrimoine culturel portugais mais aussi mondial, le Fado prend une résonance particulièrement mélancolique durant ce début d’hiver. Chansons populaires empruntes de nostalgie (saudade), elles racontent principalement les histoires de village et d’amours contrariés…

Vous pourrez l’écouter dans les bars et les petits restaurants, où se rejoignent généralement les Lisboètes, dans les quartiers pittoresques comme le Bairro Alto ou l’Alfama (accessibles avec le tramway 28 pour les plus paresseux). Ce dernier, véritable labyrinthe de ruelles à l’architecture mauresque, constitue un parcours initiatique pour qui veut découvrir l’âme du fado. Ce quartier caractérisé par un fort sens communautaire, risque de ravir tous les amateurs de dépaysement culturel.

Attention: pour pleinement profiter de la musique, il est conseiller d’investir le quartier le soir, à partir de 21h voire 23h selon les bars.

3. Une cuisine généreuse et peu chère

Pour ce qui est des découvertes culinaires, vous en aurez également pour votre argent. Pour moins de 8 euros, vous pourrez facilement déjeuner et ainsi tester une des 365 recettes de bacalhau – morue salée, produit phare du pays depuis plus de quatre siècles – comme le bacalhau à Brás, de la morue revenue avec des œufs et des oignons, le tout agrémenté d’olives noires. Ou encore le poulet « piri-piri » (qui, pour faire simple, est un poulet rôti la broche et badigeonné de citron et de piment, délicieux en somme).
Bien sûr, la gastronomie locale regorge d’autres trésors aux prix imbattables : ainsi pour moins d’1.50 euros, vous pourrez déguster – au goûter – les incontournables pastéis (particulièrement ceux de l’Antiga Confeitaria de Belém), petites tartes feuilletées et croustillantes à la crème et un « carioca de café », un café torréfié et au goût authentique… Sans oublier un panel exhaustif de vins, de fromages et d’huiles d’olive qui n’ont pas à rougir des ses voisins méditerranéens.

4. Les alentours de Lisbonne : un atout insoupçonné

Le château de Péna (Simon HOAREAU)

Le château de Péna (Simon HOAREAU)

Les alentours de Lisbonne regorge de sites touristiques et culturels divers et pour tous les goûts : les palais, les espaces naturels, le littoral, les villages de pêcheurs et les stations balnéaires vous attendent, à proximité immédiate de la ville.
Pour exemple, la période hivernale est idéale pour une excursion à Sintra, site inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco. D’ordinaire, la ville est prise d’assaut en été et particulièrement le lundi, lorsque la plupart des musées lisboètes ferment leurs portes.

Si vous ne pourrez pas éviter les touristes venus en nombre découvrir les différents châteaux et palais du site, vous profiterez en revanche de l’atmosphère unique et enchanteresse du site plongé dans un brouillard et les nuages. Plus que jamais, en cette période de fin d’année, le site dégage un romantisme intact de l’époque, particulièrement le palais national de Péna (le Palácio Nacional da Pena) et de son parc (le parque da Pena) .

Le Parc du palais de Péna (Simon HOAREAU)

Le Parc du palais de Péna (Simon HOAREAU)

Parc du palais de Péna

Parc du palais de Péna (Simon HOAREAU)

Un conseil: profitez d’être sur place pour goûter aux queijadas (gâteaux à base de fromage frais, de sucre, d’œufs, de cannelle et de farine de blé) et aux travesseiros (pâte feuilletée fourrée avec une crème aux œufs et aux amandes). Deux spécialités propres à la ville de Sintra, que vous ne pourrez retrouver dans les quartiers de Lisbonne (du moins de la même finesse).

5. Une affluence touristique plus calme et un séjour économique

Si vous craignez d’être noyés par une foule de touristes sur les différents sites culturels et balnéaires, réjouissez-vous : bien souvent, les sites de voyage déconseillent l’exploration de la ville aux sept collines, en hiver. Par conséquent, vous serez plus ou moins tranquilles en cette période de fin d’année et circuler librement sans avoir à vous soucier des heures d’attente.
Qui plus est, Lisbonne fait partie des villes européennes où le coût de la vie reste bas, voire beaucoup plus bas que celui de villes comme Londres ou Paris. Ce qui est un argument non négligeable en cette période de fête. Si les transports et les visites cumulées de sites culturels peuvent très vite constituer un budget conséquent (malgré les différents pass), vous pourrez facilement vous loger pour moins de 40 euros par jour et ainsi économiser pour la nouvelle année !

5 raisons suffisantes, donc, pour démontrer que visiter Lisbonne et ses alentours l’hiver regorge d’atouts aussi séduisants qu’en période estivale. Surtout si vous êtes allergiques à la foule et aux touristes !

Le front de mer de Belèm aux heures habituelles de grande affluence, l'hiver (Simon HOAREAU)

Le front de mer de Belèm aux heures habituelles de grande affluence, l’hiver (Simon HOAREAU)

Informations supplémentaires :

– Pour se rendre à Sintra depuis Lisbonne, il vous faudra simplement prendre le train à la gare du Rossio (un train tous les 30 minutes de 8h à minuit).

– Vous pouvez visiter Sintra à pied, mais peut-être est-ce préférable de privilégier les bus sur place, en cette saison. Ces derniers se trouvent à la sortie de la gare et proposent des circuits différents comme :le bus n°434 = « Circuito da Pena » : le Castelo dos Mouros, le parque da Pena, le Palácio Nacional da Pena et le centre-ville de Sintra ; ou le bus n°435 = « Villa Express 4 Palácios » : le centre-ville de Sintra, la Quinta da Regaleira, le Palacio de Seteais, le Palais de Monserrate).

Simon HOAREAU

Publications envisagées : L’Express Styles, VoyagesSNCF.com, Routard.com, Lonely Planet, ViaMichelin.fr, France5.fr, Elle

Élections européennes : le Conseil Parisien de la Jeunesse se mobilise pour inciter les jeunes à voter.

Les prochaines élections européennes en Mai 2014 posent à nouveau la question de la participation des jeunes. Malgré un attachement plus fort à l’Union, leur taux d’abstention reste élevé. Le record a été battu en 2009 avec 70% de non-votants chez les 18-24 ans selon un sondage TNS Sofres.

A Paris, certains jeunes comptent bien faire diminuer ces chiffres. C’est le cas du Conseil Parisien de la Jeunesse (aussi dit CPJ) composé de 80 jeunes âgés de 15 à 25 ans. Ces citoyens frais et motivés travaillent en collaboration avec les élus parisiens et se réunissent à l’hôtel de ville de Paris plusieurs fois par mois afin de réaliser leurs idées pour la ville. Le dossier du moment : Projet U18 – Éducation des jeunes à la citoyenneté dans le cadre des élections européennes de 2014.



« Un rendez-vous indispensable »

Initialement, le concept a été créé en Allemagne. Intitulé Kinder- und Jugendwahl U18 , ce projet d’éducation à la citoyenneté permet aux jeunes de moins de 18 ans d’exprimer leur opinion politique via un scrutin public qui leur est réservé. « Il s’agit d’amener les jeunes citoyens à comprendre ce qu’est la politique, à appréhender de façon critique les promesses électorales, à identifier et savoir différencier les partis et les rendre en mesure de discuter de cette thématique avec leur entourage. » explique le dossier de travail du CPJ. Et c’est un immense succès. Plus de 200 000 jeunes participent à ce projet qui existe depuis déjà 18 ans outre-Rhin. Camille Champoux, 21 ans, membre de la Commission Espace Public du CPJ, l’assure :

« C’est devenu un rendez-vous indispensable, si bien qu’il y a des débats des Allemagne pour baisser le droit de vote à 16 ans. »

Naturellement, tout cela donne des idées aux jeunes Parisiens pour préparer les élections européennes.

Comment vont-ils s’y prendre ?

Des rencontres sont organisées entre les membres du CPJ et les responsables du projet U18. En France ces derniers ont présenté toutes les modalités du programme. Puis, les Français partiront voir en Allemagne le déroulement concret sur le terrain. Ambiance européenne de rigueur puisque des jeunes espagnols et polonais se joignent aux rencontres.

Pour ces élections européennes 2014, le CPJ réfléchit également à utiliser les médias de manière adéquate. Un projet d’échange virtuel en ligne sur le thème de la démocratie et des activités européennes est en construction. Les jeunes développent l’idée consistant à publier les résultats des élections le soir même de façon simultanée via les nouveaux médias – réseaux sociaux en ligne tels que Facetime et Skype. « Par cette diffusion visuelle et en direct, la dimension européenne de ce projet se fait d’autant plus concrète pour les jeunes votants. » rappelle le projet.

Débat citoyen entre les jeunes Parisiens.

Les Français ne manquent pas d’idées pour faire des prochaines élections européennes un véritable évènement politique pour la jeunesse. « Notre prochain projet est d’organiser un speed-dating politique entre les jeunes et les candidats aux européennes d’ici le mois de mai. Cet événement à l’inverse d’U18 s’adresse aux jeunes de plus de 18ans pouvant voter » explique Camille.

Tout ceci s’inscrit dans une démarche « ludique et pédagogique ». Les jeunes trouvent un moyen de s’exprimer, les candidats peuvent prendre en compte leur avis.

« Il est important que les jeunes votent pour les élections européennes parce que toutes les grandes décisions politiques se prennent au niveau de l’Europe» confie la membre du CPJ.

« C’est un rendez-vous aussi important que l’élection présidentielle voire plus. Il est essentiel de conserver cette identité européenne surtout en ce moment lorsqu’elle est mise en doute par des partis extrémistes qui voudraient sortir de l’Europe. »

Le Conseil Parisien pour la Jeunesse est bien décidé à prouver aux jeunes que la citoyenneté se vit aussi à travers l’Europe, et il ne manque pas d’idées.

Informations complémentaires :
Du 22 au 25 mai, 500 millions d’Européens des 28 États membres sont appelés à choisir les 751 représentants qui siègeront au Parlement Européen pour les cinq prochaines années.
Site internet du CPJ : http://www.cpj.paris.fr/

Source photo : http://fr.pinterest.com/parisjeunes/conseil-parisien-de-la-jeunesse-2013-2014/

Publications :

« à Paris », le magazine de la Ville de Paris

Site France 3 Paris Ile-de-France

 

 

Jenna Le Gall

Osez faire un saut avec Pop In the City !

Image

Partir à la découverte du lointain n’est plus un rêve inaccessible. Pop In the City vous fait voyager dans des régions décalées et méconnues mais à forte identité culturelle (Porto, Bologne et Aix-en-Provence pour les éditions précédentes). Seules conditions à remplir : être une femme âgée d’au moins 18 ans et participer en binôme. Cette année, trois destinations sont prévues dont 2 villes étrangères et une française avec des dates prévues durant l’été. Une seule a pour l’instant était dévoilé : Utrecht aux Pays-Bas, le 14 juin 2014. Mais il faudra être patiente car cette destination annonce déjà complet ! L’idée originale de Sophie Gastine, Clémentine Charles et Marie Pichot.  Animées par un avide appétit en matière de voyages, encourageant le dépassement de soi et ayant participé à de nombreuses courses, elles décident de vous faire partager leur passion. Un raid urbain purement féminin donc, et le premier d’envergure européenne.

L’aventure dure chaque fois une journée, le samedi de 9h à 17h. Quelques heures transformées en innombrables souvenirs. Il y a 5 grandes catégories de défis : sport, art, extrême, culture et solidarité. En tout, 20 énigmes et challenges à résoudre (au minimum 7 pour ne pas être disqualifiée) sont inscrits sur leur roadbook. L’effet de surprise est garantie puisqu’aucune des épreuves n’est dévoilée avant. Le principe est de découvrir et de vivre de nouvelles expériences auxquelles on n’aurait jamais pu avoir accès. Un combat contre l’équipe masculine de foot américain,  immersion dans « un caisson à feu » où la température peut monter jusqu’à 650° ou bien encore dégustation de grillons accompagnés de ses vers de farine. Inutile d’être sportive de haut niveau pour participer. Une belle initiative qui, au final, ne s’arrête pas là. C’est un voyage aussi très humain. Lors d’un challenge, 1 000 euros ont pu être ainsi récoltés pour Yanis, fils et petit-fils de pompier, atteint d’une infirmité motrice cérébrale (Pour le soutenir c’est ici). Certaines s’adonnent à du tourisme tandis que d’autres y vont pour réaliser de véritables performances et se dépasser physiquement. Aucun téléphone portable n’est autorisé mais demander de l’aide aux habitants par un quelconque moyen que ce soit est admis. Le dépaysement y est total. L’occasion de découvrir tant physiquement que culturellement tout un continent. Pop In the City c’est la rencontre de femmes, issues de pays différents, se regroupant  autour d’un même objectif : oser. Une expérience intimiste puisqu’aucune caméra n’est présente. Mais aussi par le petit nombre de participantes. Depuis sa création en mars 2002, à chaque édition, seulement 400 à 500 participantes sont autorisées à concourir.

Les hommes ne sont pas laissés en reste. Même si la compétition leur ait interdite, nombreux sont ceux qui aident à l’élaboration de ce projet en qualité de bénévoles. La solidarité est un des atouts majeurs de cet évènement. C’est chaque fois toute une ville qui se mobilise pour aider les candidates mais aussi faire rayonner leur patrimoine au-delà des frontières. Pop In the City c’est ‘‘se retrouver entre filles et se dépasser sans être jugée par des hommes’’ confie Emmanuelle, 28 ans, ancienne participante de Pop In Aix et future participante de Pop In Utrecht. Un raid qui ne se veut pas féministe, loin de là. Il s’agit de promouvoir une certaine modernité et mettre en avant ces femmes qui osent de plus en plus sortir de la routine.

Par DUFOUR Jessica
Source photographique : Facebook officiel de Pop In the City 
Publication : Sport

Budapest, une capitale d’hier et d’aujourd’hui

Il y a 10 ans c’était Londres, puis Berlin, et Dubrovnik il y a quelques mois encore… C’est indéniable, la « coolitude » migre, et l’Europe de l’Est devient « THE place to be ». A ce rythme, qui vous dit que le prochain eldorado des jeunes parisiens branchés n’est pas Budapest ? Si la route vous semble encore longue avant que la Capitale hongroise devienne le point de ralliement des hipsters français, laissez vous bercer par les souvenirs de Fanny Malek, qui en revient; Son avis pourrait bien être prophétique…!

Les rues de Budapest, un voyage au fil de l’Histoire

Formée en 1873 de la réunion des villes de Pest et de Obuda, la cité danubienne est aujourd’hui riche d’une histoire millénaire aussi splendide que douloureuse. De cette opposition émerge une ville dont l’image évolue radicalement au gré des trajets sur les banquettes en cuire éventrées des « vieux tramways déglingués ». Dans le dédale des rues de la ville, « le touriste est un porteur d’histoire ». Aux abords du somptueux parlement hongrois néogothique de 1885, il est un magnat de l’Empire Austro-Hongrois qui vogue sur les bords de Danube, au cœur d’une ville riche, belle, cosmopolite et prospère. Puis le décor change brusquement, et avec l’Histoire le touriste devient alors cet ouvrier hongrois que le régime communiste oppresse. Ici, en plein cœur de la Mitteleuropa blessée par les guerres, meurtrie par le nazisme et appauvrie par le communisme, Budapest l’impériale n’est plus. Les immeubles sont criblés de balles, le ciel est gris. S’il sera impossible d’oublier cette histoire et d’échapper à son héritage pendant votre séjour, sachez que l’entrée du pays dans l’Union Européenne en 2004 à déjà profondément radoucit l’atmosphère glacée des années 90, mais dans tous les cas, si l’ambiance parfois glacée de la ville venait à vous peser, ne vous faites pas de soucis… dirigez-vous vers les bains !

Au bord des rives du Danube, le Parlement hongrois s'étire majestueusement sur plus de 300 mètres.

Sur les bords du Danube, le Parlement hongrois s’étire majestueusement sur plus de 300 mètres. © Creative Commons

Les Bains… ou quand la Turquie s’invite dans votre voyage !

Quoi de mieux pour récupérer d’une journée à incarner l’histoire hongroise, que de finir son après-midi à se prélasser dans un bon bain…? Institution centenaire, les bains sont « l’attraction principale de Budapest ». Et la encore, rien n’est du au hasard, puisque l’histoire y est pour beaucoup! Aussi compliquée qu’ai pu être l’occupation Ottomane de la Hongrie, entre le 16ème et le 17ème siècle, c’est à cette époque que remonte l’origine des bains hongrois, comme le démontrent les superbes bains de Rudas. Dans ces thermes, construits en 1550 aux pieds du Gellért-Hegy, vous pourrez passer de bassin en bassin, dans une eau naturellement chaude, et pour ceux qui y croient… aux vertus médicinales. Dans d’autres parties de la ville, vous pourrez continuer à profiter de cette tradition, dans des bassins de l’époque de votre choix, puisque leur utilisation est demeurée très populaire du temps de l’Empire-Austro Hongrois, et l’est restée tout au long du 20ème siècle. Parmi les complexes les plus célèbres, les bains de Szechenyi, construits en 1913, sont encore aujourd’hui très réputés pour leur eau riche en calcium, en sodium et en hydrocarbonate. Reposés ? Alors il est certainement temps de laisser place à la fête désormais… et si vous n’étiez pas encore convaincus, Budapest devrait finir par vous séduire !

En plein coeur de Budapest, les bains de Rudas sont un des plus anciens souvenirs de l'occupation Ottomane du pays, au 16ème siècle.

En plein coeur de Budapest, les bains de Rudas sont un des plus anciens souvenirs de l’occupation Ottomane du pays, au 16ème siècle.© Creative Commons

Des fastes de l’Opéra aux sous-sols de l’underground hongrois

Pour les plus calmes d’entre vous, une soirée à l’Opéra s’impose. Non seulement cet endroit est « un des plus beaux bâtiments du pays, et un des plus somptueux opéras du monde », mais il est surtout un lieu qui vous permettra encore une fois de prendre la mesure de la richesse musicale historique de la Hongrie. Construit en 1880 par Miklos Ybl, et décoré par les plus grands artistes du moment (Károly Lotz, Bertalan SzékelyMór Thanm  et Alajos Strobl), l’Opéra de Vienne à vu défiler Puccini et Gustave Mahler sous le fameux lustre de 3 tonnes qui orne la salle de concert, et accueil encore aujourd’hui certains des plus grands artistes d’Opéra de la planète.

Au plafond de la salle de concert de l'Opéra de Budapest, un lustre de 3 tonnes...!

Au plafond de la salle de concert de l’Opéra de Budapest, un lustre de 3 tonnes…! © Creative Commons

Et pour les plus jeunes? Pas d’inquiétude! Après votre tour aux bains, partez arpenter les bar et restaurants de la ville. « Froide en apparence, la ville étonne par sa convivialité une fois la nuit tombée ». Non seulement les amoureux de bonnes chaires se régaleront, notamment au Zeller Bistrot, antre bobo/tradi ou la gastronomie hongroise est remise aux goûts du jour et accompagnée d’une carte de vins débordante, mais en plus, les fêtards trouveront aussi leur compte! Le 20 Août, jour de la fête nationale hongroise, s’avère est « un soir particulièrement propice pour faire la fête ». Après avoir assisté au feu d’artifice tiré sur le Danube, vous pourrez vous diriger vers le Morison, une boite représentante de « l’underground budapestois ». La bas, vous retrouverez ce qui a fait le succès des nuits berlinoises en buvant des bières dans ce lieu aux allures d’immeuble désaffecté où trône un vieil ascenseur industriel pour atteindre les sous-sols. Au programme : pop hongroise, rencontres, et parfois quelques excès… sans le moindre sentiment d’insécurité, bref, le bonheur !

JCB