SALON BIEN-ETRE: QUAND SANTE RIME AVEC VITALITE

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Du 4 au 8 février 2016, le salon Bien-être, Médecine douce et Thalasso accueille ses visiteurs Porte de Versailles afin d’expérimenter les méthodes de bien-être et de santé au naturel. Respirez, vous faites du bien à votre corps.

Lundi 8 février, 10h30, le salon ouvre ses portes. Le parfum de la mer et des épices vous envoûte instantanément. Le salon compte 320 stands, 120 ateliers, 35 ateliers pratiques et propose une vingtaine de conférences. Parmi ces stands, un en particulier attise la curiosité des visiteurs: l’Hypnothérapie.

De formation biochimiste, Franck ZAHM se confie: “Une séance d’hypnose permet d’accéder à une libération des états de tensions: phobie, colère, stress, peur…le but étant de se surpasser et de se fixer de nouveaux objectifs. Cette méthode peut se révéler bien plus efficace que certains traitements thérapeutiques et même renforcer l’effet placebo”.

A 11 h, les participants se dirigent vers la Kitchen Studio, alléchés par l’odeur du smoothie. Au menu: smoothies chocolat/avocat et banane/fruits rouges. Dans la salle, une vingtaine de personnes (pour la plupart végétariens). Alice, une blogueuse vegan, prépare ses recettes sous leurs yeux puis procède à la dégustation.

A la question: en quoi manger vegan est-ce privilégier sa santé?, elle répond: “Manger des fruits et des légumes permet d’apporter au corps tout ce dont il a besoin. Il y a beaucoup de variété dans les produits. Pourquoi ne pas commencer un repas par un jus de légumes, puis préparer une bonne salade composée de graines de chanvre et de spiruline (algue marine riche en protéines)? Pour un repas riche en protéines, l’association céréales/légumineuses est une bonne alternative aux protéines animales”.

Avant d’aller manger, un petit tour du côté des cosmétiques bio s’impose: produits de la mer morte, crèmes à base de bave d’escargot, au coco … un pur plaisir pour votre peau.

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A l’heure du déjeuner, la foule se fait nombreuse autour du vegan burger et de ses frites savoureuses. Alors que certains producteurs proposent des dégustations de fromages et de produits artisanaux, un stand dédié à la cuisine libanaise réussit à se frayer un chemin parmi les autres. Comment résister à cette galette de semoule délicieusement parfumée aux tomates et aux oignons? Et pour finir sur une note sucrée, un Baklawa satisfera vos papilles.

A 14 h, a lieu une conférence sur le thème de la digestion assurée par Laurence PLUMEY, Nutritionniste et Auteure de nombreux ouvrages sur le sujet. La salle est bondée de monde, mais rien d’étonnant quand on sait combien les problèmes digestifs peuvent affecter les Français.

Lors de cette conférence, Laurence PLUMEY explique pourquoi la relation entre l’homme et son alimentation est aussi conflictuelle. Parmi les thèmes abordés: la connexion entre le cerveau et l’intestin, le rôle de l’estomac, la colopathie fonctionnelle ou encore la maladie cœliaque.

En sortant de la conférence, l’attention se porte sur Naël DUEDARI, Astrothérapeuthe. Passionné par le développement personnel, il confesse: “ L’astrologie est un art millénaire pratiquée par beaucoup de philosophes et savants à travers les âges et les civilisations. Elle permet de mettre du sens sur ce que vous savez. J’essaie de donner du sens à une maladie, de mettre fin aux tensions qui pèsent sur chacun de mes patients au quotidien”.

A la fin de la journée, un massage vous fera le plus grand bien: shiatsu, massage vietnamien… le tout à moins de 30 euros, ça vaut le coup!

Cette journée se termine avec Claire, l’une des organisatrices du stand: Jeûne et Randonnée. Les séjours sont organisés par le FFJR (organisme pionnier de certification de stages “Jeûnes et Randonnées”depuis 1990) à travers toute la France.

Mais alors quels sont les bienfaits du jeûne sur l’organisme? Elle se justifie : “Jeûner permet de nettoyer son organisme, de le décrasser et d’agir en prévention de certaines maladies”.

Sa passion pour le jeûne? Elle la tient de sa mère qui a expérimenté cette méthode afin de traiter son eczéma. Cependant, certaines conditions sont requises avant de se lancer dans une telle aventure: être en bonne santé et en bonne condition physique afin de parcourir les 10 km/jour recommandés. Le séjour coûte entre 500 et 700 euros par personne et vous promet de vous faire sentir comme neuf à votre retour.

 

Jennifer ATTIAS

700 mots

Publication envisagée: BIBA MAGAZINE

Crédits photos: site officiel Bien-être, Médecine douce et Thalasso

 

La cigarette 2.0 : vers une progression dans la lutte contre le tabagisme ?

Avec presque deux millions d’utilisateurs quotidien en France, la cigarette électronique fait aujourd’hui de plus en plus d’adeptes. Réelle solution ou simple gadget à la mode, quel avenir pour la cigarette électronique ?

Selon les dernières recherches de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), publiés dans Les Echos, la cigarette électronique aurait fait reculer le tabagisme de 7,6%, recul qui n’avait pas été noté depuis la hausse des prix de 2003. Son usage réduirait “la quantité moyenne consommée par chaque fumeur” et serait à l’ origine “d’une partie de la baisse des ventes observées en 2013” expliquent les chercheurs de l’Observatoire.

Toutefois le boom de la cigarette électronique n’expliquerait pas à elle seule cette diminution. L’OFDT stipule que l’augmentation progressive des prix serait aussi un facteur influent. Alors que le prix des cigarettes classiques avoisine les 7€, la cigarette électronique elle s’affiche à un prix d’environ 50 à 70€ pour l’achat de l’appareil, puis de 4€ par recharge. De quoi tenter une partie des consommateurs.

 

Les "vapoteurs" sont aujourd'hui de plus en plus nombreux.

Les « vapoteurs » sont aujourd’hui de plus en plus nombreux.

Des consommateurs aux avis partagés :

« J’étais au départ très content de la cigarette électronique » – raconte Béranger, fumeur quotidien de 35 ans « très vite, je suis passé de 20 à seulement 2 vraies cigarette par jour ! » Mais rapidement, se fait ressentir un manque. « Cela doit sans doute venir de ma volonté de vraiment vouloir arrêter mais c’est quand même différent, et moi [ça] –la cigarette classique-  me manquait ». Il est aujourd’hui estimé que la cigarette électronique ne provoque aucun risque comparable au fumage passif. Il faut malgré tout noter le manque de recherche scientifique et de recul à ce sujet. « Je sais que fumer c’est mal, on connait tous les conséquences. Même si la cigarette électronique n’est pas considéré comme dangereuse, je ne suis pas sûr que les nouveaux composant chimiques ne sont pas tout aussi nocif pour la santé sur le long terme ».

Aurélie, 22 ans a fumé la cigarette électronique pour la première fois il y a deux ans  « J’ai pris ça comme un jouet, c’était marrant et plutôt bien fait ! Mais ça ne donne pas le même goût ni les mêmes effets que la cigarette. Quand des personnes fument à côté de toi, t’as qu’une seule envie c’est de leur demander une clope ! » Pas convaincue non plus des effets positifs pour arrêter de fumer, elle a repris la cigarette classique au bout de quelques semaines seulement – « en plus ça me piquait la gorge ! Si on veut arrêter ce n’est pas grâce à ce genre de petit objet car au final c’est juste un prétexte pour continuer ! Arrêter c’est une question de volonté ! »

Effet de mode ou réelle méthode pour combattre le tabagisme, la cigarette électronique est-elle vraiment efficace ? Et quels seront les conséquences d’ici une dizaine d’année ?

Des effets encore peu étudié :

Effet positif de la cigarette électronique : le nettoyage des rues!

Effet positif de la cigarette électronique : le nettoyage des rues!

Du côté des non-fumeurs, la cigarette des temps moderne est bien plus agréable au quotidien du fait qu’elle ne laisse pas d’odeur mais, L’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) mets en garde contre l’éventuelle incitation à fumer que peut représenter l’objet. Créant le buzz chez les jeunes, une partie des 15-16 ans a ainsi commencé à « vapoter ». De quoi inquiéter les spécialistes qui craignent que ce ne soit qu’une initiation au vrai tabagisme.
Pour les fumeurs, l’AFSSAPS tout en restant prudente, avance que « à ce jour, aucun effet indésirable ou cas d’intoxication en lien avec la présence de ces solvants dans les cigarettes électroniques n’a été rapporté. »
Bie qu’étant un cas isolé, ces propos pourraient être remis en cause avec la triste histoire d’un chien intoxiqué après avoir ingérer une recharge de cigarette électronique en Grande Bretagne…

 

 

Lotte Koerhuis, n°21109236

Publication visée : Webmagazine, L’Express : rubrique société.

« Après … c’est trop tard »

Le logo de l'aventure : Choc, mais nécessaire.

Le logo de l’aventure : Choc, mais nécessaire.

En 2014, ce n’est pas par les mots, mais par la performance que soutiendra Jacques Valente, skipper suisse de 52 ans, à l’aide de son « Blackbird », la promotion du don d’organe. De Barcelone à Pointe-à-Pitre, c’est un message d’espoir qui sera transmis, pour tout ceux qui sont en attente d’une greffe. Parce qu’ « Après … c’est trop tard ».

La naissance d’un projet

Ayant grandi les pieds dans l’eau du Lac Léman (Genève-Suisse), la passion de la voile s’est très rapidement transformée en une source d’adrénaline. C’est cette passion qui l’amènera à participer à la Mini Transat en solitaire 2003, course de voiliers reliant La Rochelle (France) à Salvador de Bahia (Brésil).

Retentant l’expérience en 2007 lors de la même course, Jacques est contraint d’abandonner lors de son escale à Madère (Portugal), en raison d’un arrêt net de son système rénal.

Dès lors, sa vie bascule. Plutôt habitué aux quais du lac, Jacques se retrouve dès Novembre 2007 sur la liste suisse des demandeurs d’organes.
L’année suivante, fait plutôt rare, il recevra un rein d’une donneuse vivante compatible, qui n’est autre que sa meilleure amie. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire suisse Le Matin en Juin 2008, la donneuse Laurence Junod s’explique : « On a déjeuné ensemble. Il m’a raconté. Dans ma tête, j’ai commencé les démarches. Il fallait savoir si nous étions compatibles. Je l’ai appelé en Janvier 2008 : « Je te propose un de mes reins ». »

Remis de sa greffe, le navigateur a déjà la tête pleine de projets. Forcé d’abandonner sa traversée de l’Atlantique, il a une revanche à prendre. « Cela m’a laissé un goût d’inachevé, de pas fini ». Mais pas sans remercier la vie, et tous ceux qui l’ont accompagnés dans cette épreuve. « Mon bateau sera l’ambassadeur de la générosité » annonce t’il dans un communiqué.

Mêler passion et prévention

Qui dit nouvelle traversée d’un océan, dit nouveau navire. En 2009, Jacques Valente entreprend l’acquisition d’un bateau plus grand, plus rapide, plus imposant. Mesurant 9m50 de long pour 3m70 de large, c’est sur ce bateau d’une nouvelle jauge que se vivront les nouvelles aventures marines du skipper.

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Après des premiers essais remarqués en eaux fermées, il est maintenant temps de voir plus grand, et de faire parler de soi à plus grande échelle. Pour remercier les donneurs d’organes, qui sauvent à leur manière des vies tous les jours, Jacques décide de se lancer corps et âme dans la préparation d’une nouvelle traversée de l’Atlantique en solitaire en 2014.

Débutant à Barcelone (Espagne) en Juillet 2014, Jacques devrait rejoindre Madère (Portugal) dans le courant du même mois, avant de se lancer dans la deuxième étape de sa traversée en Novembre, afin de rallier Pointe-à-Pitre.

Relayée par les médias et sur les réseaux sociaux, son aventure servira de message d’espoir pour tout ceux qui sont encore en attente d’une greffe, mais elle aura également pour but de sensibiliser l’inconscient collectif à l’importance du don d’organes. En effet, lorsqu’un individu décède sans avoir explicité clairement ses intentions quant à l’avenir de ses organes, ces derniers deviennent inutilisables. Par cette action, Jacques espère ainsi encourager ceux n’y ayant pas encore pensé à réfléchir à la question. « J’aimerais faire en sorte que les familles en parlent sans tabous avant de devoir prendre une décision » ajoute-t-il.

Une préparation active

En temps normal, traverser un océan –en solitaire, sur un petit voilier- n’est pas une aventure anodine, mais lorsque le navigateur est greffé, il est normal de se poser des questions quant à la préparation physique en amont de la traversée.

Interrogé à ce sujet, Jacques nous explique : « Selon le médecin qui me suis, il n’y a aucun problème, mis à part la prise de mes médicaments actuels de manière régulière. »

En plus de cet aspect s’ajoutent quelques examens auxquels le skipper suisse ne pourra déroger. En effet, il devra subir « un check-up complet juste avant le départ, et également au retour, afin d’étudier les effets d’un effort prolongé sur l’organisme ».
Si le chemin est encore long jusqu’au départ, Jacques prend cette préparation physique très au sérieux. « J’ai pris contact avec une chaîne de fitness qui m’offre un abonnement annuel et qui me suivra dans ma préparation. ».

Comme le dit le proverbe : « Les petits ruisseaux font les grandes rivières ». Ainsi, on ne peut que souhaiter à l’entreprise de ce marin helvétique d’ouvrir des portes plus grandes, pour ainsi sensibiliser un maximum d’individus à la délicate question de l’avenir des organes de l’être humain. Parce qu’encore une fois, « après, c’est trop tard ».

 

VALENTE, Dylan, 21203019.

Article pour « Santé Magazine »

Crédit photo : Jacques Valente