Last Train, ou comment avoir un train d’avance sur la musique rock aujourd’hui

Aucun album à leur actif, ni même de prévu prochainement, et pourtant, tous les festivals se les arrachent. Cela va faire près de deux ans qu’ils enchaînent les concerts sans chômer, aussi bien en France qu’à l’international. Récemment en première partie de Johnny Hallyday à l’AccorHotels Arena, ils ouvriront également pour Muse cet été aux Arènes de Nîmes.Mais comment en sont-ils arrivés là ? Ça, c’est la grande question, d’autant plus qu’ils ne sont même pas parisiens.

Jean-Noël, Antoine, Julien et Tim n’étaient alors que des collégiens lorsqu’ils ont décidé de fonder ensemble le groupe Last Train, en 2005. S’ils ne se souviennent plus vraiment d’où leur est venue l’idée de ce nom singulier, ils ont cependant créé le groupe pour « kiffer » et « se faire plaisir » comme ils le disent eux-mêmes.

A cette époque, ils puisaient d’ailleurs leur inspiration dans un peu tout ce qu’ils écoutaient et produisaient alors une sorte de véritable brainstorming musical, sans réelle direction mais pourvu du peps nécessaire et de la fougue de leur jeunesse. En 2013, ils remportent ainsi le concours « Tremplin SFR Jeunes Talents » et jouent au festival « Le Printemps de Bourges » qui les propulse au devant de la scène française. En 2014, ils enchaînent alors une tournée de concerts dans toute la France et se décident à sortir un EP 5 titres aussi détonnant qu’impressionnant, intitulé « The Holy Family ».

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Prenant peu à peu leur marque dans le monde pourtant difficile de la musique, les Last Train décident de s’émanciper totalement et montent leur propre label, « Cold Fame Records », qu’ils inaugurent en janvier 2015. Ce sont eux qui s’occupent de tout: la promo, les clips, la production, jusqu’à l’organisation de leurs tournées dans les moindres détails.

Comme le dit Tim, le bassiste, ils ont voulu faire leurs preuves et montrer ce qu’ils savaient faire: « Au début, lorsque nous n’étions pas encore très reconnus, on faisait déjà tout ça, et on s’est rendu compte que ça nous plaisait plutôt bien, alors on a créé le label pour être au centre de toutes les décisions mais aussi pour pouvoir s’occuper d’autres groupes ». Comme le rajoute Jean-Noël, le chanteur, « ce choix a vraiment été longuement réfléchi, ce n’était pas une décision à prendre à la légère car ça nous donne vraiment beaucoup de travail mais au moins on est complètement indépendant et libre de faire ce dont on a réellement envie. » Un choix plutôt judicieux donc, car ça marche plutôt bien pour eux !

À tout juste la vingtaine, le quatuor tient donc les rênes d’un groupe très prometteur. Ambitieux sans être prétentieux, un brin timide même, ils redonnent un véritable coup de fouet aux jeunes groupes de la scène française actuelle.

Comme beaucoup d’autres musiciens français, ils ont d’ailleurs fait le choix de mettre la langue de Molière au placard et de chanter exclusivement en anglais, qui « sonne vraiment mieux » selon eux. Comme le dit Antoine, le batteur, « les paroles c’est plutôt secondaire en fait, parce qu’on compose toujours l’instrumental avant et ensuite on écrit la chanson ».

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Cependant, ils ont trouvé le moyen de se démarquer des autres groupes, grâce au grain de voix « rugeux », mais pourtant des plus agréables, de Jean-Noël, qui fait tout le charme et l’unicité de leurs mélodies.

Dans la lignée de Black Rebel Motorcycle Club ou encore Band Of Skulls, parfois même aussi envoûtant que les Doors, Last Train sait comment faire vibrer son public dans un dynamisme fulgurant et un son brut qui tendait pourtant à disparaître. Leur secret, c’est la scène. Le live. C’est l’ambiance brûlante, l’émotion partagée avec le public, l’adrénaline procurée par la foule en délire. Sur les planches, rien à dire, ils savent ce qu’ils veulent !

Après une Maroquinerie à guichet fermé le 10 Mars dernier, ils joueront ce lundi 4 Avril au Festival Chorus à La Défense. Après un été sur les routes pour leur tournée internationale « The Holy Family », que vous pouvez retrouver ici, ils termineront l’année en beauté avec trois dates parisiennes. C’est donc le moment d’aller les voir, avant qu’ils ne remplissent des salles comme l’AccorHotels Arena à eux-seuls. Ces gars-là ne sont décidément pas près de s’arrêter ! Et c’est tant mieux.

Courtois Melody

697 mots

Crédit photos article: Yann Orhan  &  crédit photo image à la une: Bobby Allin
Source: Tim Gerard, Jean-Noël Scherrer, Antoine Bashung, Julien Peultier (Last Train)

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Publications envisagées: Les Inrockuptibles, Rock & Folk

Clara Brenier, la jeunesse qui enchante.

La musique est au cœur de sa vie. A 25 ans, Clara a décidé de fonder et de diriger son propre ensemble vocal.

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Un parcours de musicienne

Clara Brenier est une passionnée. Après quinze années d’études de piano au conservatoire, elle termine actuellement un Master de musicologie à la Sorbonne, qui porte sur la musique de film de Jean Wiener.

Cette année, elle a choisi d’ajouter une corde à son arc, et d’intégrer la classe de direction de chœur de Caroline Gaulon au Conservatoire de Cergy-Pontoise. La théorie et la pratique de la musique ne vont pas l’un sans l’autre. D’ailleurs, Clara explique : « La plupart des instrumentistes s’intéressent à la pratique musicale, et une majorité de musicologues ne s’intéresse qu’à la musicologie sans prendre en compte la technique. Je pense que les deux sont indissociables. On ne peut pas être un bon instrumentiste sans s’intéresser à la musicologie et vice versa ».

La direction est un rêve d’enfance puisque Clara raconte amusée : « A l’âge de six ans, j’écoutais des cassettes en boucle en mimant la gestuelle des chefs d’orchestre. Le crayon à papier remplaçait la baguette ». Les cours de chœur école qu’elle suit une fois par mois au conservatoire ne lui suffisent pas. Clara souhaite pouvoir s’entraîner régulièrement, elle créée donc sa propre chorale « Les Oréades » en novembre 2013.

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Une chorale originale

Les chefs de chœurs sont très recherchés en région parisienne, donc Clara a commencé par consulter des annonces sur des sites spécialisés. Cependant, les offres proposaient surtout des chorales d’enfants ou de retraités, souvent trop éloignées de Paris. Ce n’était pas en accord avec son projet. Elle entreprend de former une chorale d’un bon niveau, mais aussi ouverte aux amateurs pour « Créer une jeunesse dans l’univers des chorales ».

Clara Brenier a dû se renseigner sur les formalités administratives nécessaires à la création d’une association. Une fois la présidente, la secrétaire et la trésorière trouvées, la base des Oréades était formée. Les annonces n’ont pas du tout fonctionné pour le recrutement de choristes, c’est grâce à son réseau qu’elle a pu constituer un groupe de choristes motivés qui ont eux-mêmes recruté des personnes de leur entourage.

Pour être efficaces, les chanteurs doivent se sentir bien, la chef de chœur précise: « Mes répétitions sont organisées. On commence toujours par un travail sur le corps, pour que le chanteur réussisse à se détendre complètement et à oublier les tensions extérieures. Mais pour BIEN chanter, il faut re-tonifier le corps car chanter c’est comme faire du sport… Après la répétition, les choristes ressortent plus souriants et détendus ». Aujourd’hui, la chorale est composée de musiciens et d’amateurs. Ils arrivent à avancer au même rythme soutenu qui est imposé par la fréquence des concerts. Cela est rendu possible grâce à Clara Brenier qui soutient et accompagne de très près les amateurs en leur envoyant des fichiers audio pour simplifier leur compréhension, en prenant plus de temps pour eux, etc.

L’objectif de la chorale est de se produire en concert le plus souvent possible (en moyenne quatre fois par an) pour se faire connaitre et fidéliser le public, mais aussi créer un lien entre les choristes. Ainsi un premier concert a eu lieu en décembre, puis un deuxième en mars, au profit de l’association Lud’éveil, qui intervient auprès d’enfants autistes. Lors de ce concert, le nombre d’entrées a doublé, et la chorale est passée de dix à quinze choristes.

Le succès de ces concerts est en partie expliqué par les choix de la chef de chœur. Pour chaque concert, les pièces vocales et les pièces instrumentales interprétées par les choristes s’articulent autour d’un thème (« les compositeurs français, de la Renaissance à nos jours» et « Le voyage » par exemple). Clara souhaite exploiter toutes les qualités de ses chanteurs : « J’ai des musiciens, autant en profiter ». Les pièces instrumentales ajoutées aux chants participent à l’originalité de cette chorale.

Le répertoire est essentiellement classique, mais Clara s’intéresse à tous les genres de musiques, en particulier la musique rythmique qui parfois inclue des claps de mains. De ce fait, une attention particulière est portée à la mise en scène et aux déplacements, ce qui ravit le public. Afin d’être professionnelle mais accessible et chaleureuse, la chorale organise des rencontres avec le public autour d’un verre après chacun de ses concerts.

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Des débuts mouvementés

Comme tout nouveau projet, la chorale a rencontré des obstacles. La principale difficulté a été de trouver un lieu de répétition sans avoir de budget. Au début de l’année, la chorale répétait chez l’une des choristes, et c’est grâce aux bénéfices des concerts que la chorale peut désormais assurer des répétitions hebdomadaires dans un centre culturel situé au cœur de Paris.

La volonté d’être et de rester un petit ensemble vocal a quelques inconvénients. Clara concède: « Après le premier concert, trois choristes ont dû nous quitter pour se consacrer à leurs études ». Un coup dur pour Les Oréades. Comment continuer à faire des concerts quand il n’y a pas de voix d’hommes ? Mais grâce à l’engagement des membres de la chorale qui ont recruté d’eux-mêmes, il y a eu plus de choristes qu’au début. Néanmoins, Clara s’inquiète pour l’année prochaine « Je sais déjà que certains choristes déménagent ou partent vivre à l’étranger, c’est un problème majeur qui remet continuellement en question l’avenir de la chorale ». Mais elle reste optimiste : « Il y a une réelle demande, les concerts marchent, la chorale rencontre un succès auprès du public ».

Cet optimisme la mène à toujours préparer de nouveaux projets

Le prochain concert de la chorale Les Oréades aura lieu fin mai, puis un autre en juin lors de la fête de la musique. Clara explique « Il est important de soutenir cet événement. Nous chanterons dans une rue de Paris pour aller à la rencontre d’un nouveau public qui n’est pas nécessairement habitué aux salles de concerts ». La chorale nourrit de grandes ambitions autour de projets sociaux : des concerts dans des hôpitaux (prévus en octobre), pour des personnes défavorisées, voire dans des maisons de retraite. « La musique à un rôle social à jouer, comme dit le compositeur Luciano Berio : «la musique ne peut apaiser les guerres, ni diminuer le prix du pain», mais selon moi, elle a une fonction essentielle dans notre société, elle peut adoucir les difficultés de la vie, aider au quotidien, et divertir ».

Même si elle n’arrêtera jamais le piano, la jeune femme pleine d’énergie s’implique à 100% dans ce projet, comme dans tout ce qu’elle entreprend, parce qu’elle avoue qu’une carrière dans la direction ne lui déplairait pas, bien au contraire!

Sarah LAZES

crédits photo: Sarah Lazes

Type de publication : Cadences, La lettre du musicien, Diapason (revues musicales)

The Pineapple Twins en concert : les débuts d’un groupe prometteur.

 

 Vendredi 21 Février un mois après la sortie de leur premier album Duality, The Pineapple Twins performaient pour la toute première fois sur la scène de l’ OPA Bastille pour un concert tout en intimité. Retour sur leur première scène ainsi que sur leur aventure.

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 Apres 9mois de réalisation studio, le premier album de The Pineapple Twins sort officiellement en France le 20 Janvier dernier sur toutes les plateformes d’écoute et de téléchargement du web. Bercés depuis tout petits par la musique aussi bien électronique (Justice, Boys Noize, I AM UN CHIEN!!) que Rock (The Doors, Metallica, Rage Against The Machine), Sthylo et Wooax, deux DJS parisiens se lancent dans ce projet un peu fou : « Au début nous étions vraiment dans une recherche de style musical et d’instruments afin de faire un genre de musique qui nous plaise » c’est un ainsi qu’ils sont tombés amoureux du « Rock Electronique »

Selon Sthylo les maitres mots pour cet album ont été de faire ce qui leur plaisait tout en s’amusant et en continuant d’apprendre, ce qui est une bonne mécanique pour avancer dans le monde impitoyable de la musique, mais la motivation a toujours été là, « en constante évolution ». LET’S ROCK en est la preuve « à la base, elle n’était pas prévue dans l’album, elle s’est faite en une nuit ».Présentée comme la création la plus électronique, elle est aussi le premier opus choisi par TPT pour être publiée sur les plateformes musicales.

Et de l’electro-rock il y en a : Sthylo maitrise le clavier pour tous les instruments utilisés dans l’album et a une formation dans la production musicale, Wooax, autodidacte et ancien chanteur dans un groupe de rock mixe sur l’ordinateur et la MPC (Musique Production Center), ce qui leur a permit de mener à bien ce projet – « Depuis tout petit nous avons été bercés par la musique et l’envie de faire la notre a grandi en même temps que nous » – chose faite puisqu’ils ont fait leur premier concert le 21 Février dernier.

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Après six mois d’intense préparation, The Pineapple Twins est invité par le groupe Backbones, rencontrés lors d’une précédente date, à jouer sur la petite scène de 9m2 de l’OPA Bastille dans le 12 eme arrondissement à Paris. Ambiance feutrée, jeux de lumière pour accompagner la représentation grâce à leur ami « Klex », 22h30 le concert commence.

Malgré leur nervosité apparente avant de monter sur scène, on voit qu’une fois dans leur élément Sthylo et Wooax mènent la danse du début à la fin et ce n’est pas peu dire, leur titre YOU’RE ALL GONNA DANCE a su mettre tout le monde d’accord. On commence avec un simple beat pour être transporter peu à peu dans un autre univers, celui des Pineapple Twins, une base électronique surmontée de Rock piquant ; ensuite arrive LET’S ROCK beaucoup plus énergique. Le public, en majeur partie des invités du groupe, a su s’abandonner à cette nouvelle écoute de l’électro-Rock. La préparation ainsi que la concentration assidue des deux DJ ont porté leur fruit puisque Sthylo assure être prêt et pressé de remonter sur scène !

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« Cette soirée était génial ! » mais le meilleur reste à venir «Oui un deuxième album est prévu, avec plein de nouvelles idées, mais pour le moment nous nous concentrons sur les représentations (…)  Nos projets sont de mettre en place un show visuel pour accompagner nos représentations, ce que l’artiste lumière « Klex » nous aide à faire. Nous souhaitons aussi faire une tournée ».Esperons que cet élan ne sera pas perdu en cours de route et que ces deux DJ nous offrirons bien plus par la suite car The Pineapple Twins semble bien parti pour marquer les mémoires.

Alison A.
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Crédits images : 

Bannière et loge The pineapple Twins (c)
Photo du concert à l’OPA Bastille, Alison ALEXANDRE


Informations supplémentaires :

Pour suivre TPT https://www.facebook.com/pineappletwins

Pour écouter Duality des Pineapple Twins https://soundcloud.com/pineappletwins

OPA BASTILLE  http://www.opa-paris.com/

9 Rue Biscornet, 75012 PARIS

Metro Bastille

Mordus d’encre : le mondial du tatouage à Paris

Cette année l’événement promet de drainer une foule record, composée de professionnels et de passionnés venus des quatre coins du monde mais aussi de nombreux curieux locaux. Au programme, pas moins de 312 artistes internationaux invités à venir présenter leurs travaux et réaliser des commandes dans les 26 000m² de la Grande Halle de la Villette. Parmi eux, on compte des grandes figures françaises telles que Tin-Tin ou Piero (les organisateurs, ndlr), mais également de jeunes noms étrangers tels que Sabha, Léa Nahon ou encore Csaba, tous déterminés à se faire une place sur la scène internationale.

Le tattoo très "BD" de Léa Nahon Source : www.leanahon.com

Le tattoo très « BD » de Léa Nahon
Source images : http://www.leanahon.com

Un rassemblement unique en son genre

«  le Mondial est un gage de qualité qui doit permettre aux néophytes de voir ce qui se fait de mieux, en France et dans le monde. » raconte Tin-Tin, président du Syndicat National des Artistes Tatoueurs et star du tatouage parisien. Chaque jour durant l’événement, des prix seront décernés afin de récompenser les œuvres les plus originales, et la liste des catégories est longue : « meilleur petit noir et gris », « meilleur grand couleur », « meilleur dos intégral », etc. Quant au jury, il sera présidé par le chanteur Tété et composé aussi bien de professionnels que de passionnés.

S’il est certainement une formidable vitrine pour les artistes cherchant à se faire connaître, il est également l’endroit idéal pour toute personne désireuse de se faire tatouer, initiée ou pas. Car si tous les tatoueurs présents sont bons et confirmés, chacun a son style, sa spécialité et ce critère est évidemment déterminant lors du choix de l’artiste. Le coup de « crayon » est donc important, mais le contact l’est tout autant et c’est pourquoi le rassemblement, qui permet de parler directement avec les artistes, de regarder leurs dessins et de les voir à l’œuvre, est l’endroit parfait pour faire son marché.

Le Mondial étant un des plus grands rassemblements de ce type, il donne bien sûr l’occasion de voir ce qui se fait de plus pointu en tatouage, mais aussi celle de se montrer. Aussi, nombreux sont les téméraires à défiler torse nu par basses températures afin d’exhiber leur dernière pièce ou leur dos intégral.

Stands à volonté

Cette édition sera aussi l’occasion d’assister à des événements relatifs à la pratique de l’encre, tels qu’une exposition du photographe Julien Lachaussée, un séminaire (« la machine à tatouer, origine et fonctionnement »), ainsi que des ateliers d’essais et de réglages ouverts au public. Par ailleurs, on pourra trouver parmi les étals d’encre le stand de la sulfureuse association Sea Shepherd Conservation Society qui lutte pour la préservation de la vie marine. En effet, une quinzaine d’artistes présents au mondial se sont associés à l’ONG et s’engagent à lui reverser une partie des bénéfices engrangés durant ces trois jours. L’ambiance étant à la rencontre mais aussi à la fête, c’est par des concerts tels que Skip The Use, Dog Eat Dog, Burning Heads et d’autres que sera sonnée la fin de journée, bière à la main, les 7 et 8 mars.

Dog Eat Dog en concert Source photo : www.adnsound.com

Dog Eat Dog en concert. Crédits : www.adnsound.com

Avec des artistes comme Tin-Tin et un rassemblement annuel d’une telle envergure, Paris pourrait devenir sous peu un haut lieu de cet art qui se répand et se démocratise à vive allure. Jadis réservé aux voyous et autres excentriques, le tatouage s’intègre de plus en plus à la société, allant même jusqu’à servir dans la publicité. On estime aujourd’hui  qu’un français sur dix serait tatoué et les chiffres sont en constante augmentation depuis quelques années.

Alors qu’il y a encore quelques mois une loi menaçait de défigurer le tatouage en France en interdisant une grande majorité des encres de couleur, elle a aujourd’hui été écartée et c’est sous les meilleurs auspices que se prépare ce nouveau Mondial du Tatouage à Paris.

Le Mondial du Tatouage, les 7, 8 et 9 mars 2014 à la Grande Halle de la Villette de Paris, Métro 7 « Porte de Pantin ». Informations supplémentaires : www.mondialdutatouage.com

Auteur : Lucas Montenoise

Publication dans : A nous Paris / Rue 89 / Télérama

Source « image vedette » : www.kremlin-piercing.com

Affiche du NMT

Le NRJ Music Tour, un concert pour les fans

Mardi 11 février 2014, une infime partie des fans de la radio NRJ était conviée à l’Olympia pour le NRJ Music Tour. Ce concert de deux heures où on a pu entendre Stromae, Lorde, Ben l’Oncle Soul, Bastille, Cris Cab et Thomas Azier, était fait uniquement pour les fans puisqu’aucune place n’était en vente. Pour assister à ce show, les auditeurs n’avaient pas le choix : ils devaient gagner leurs invitations avec la radio NRJ ou être invités par l’un des gagnants comme ce fut mon cas.
La question que je me suis posée en allant à ce concert était la suivante : un concert sur invitation est-ce vraiment différent d’un concert payant ?

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Étape 1 : Entrer à l’Olympia

Les portes ouvrent à 19h mais le concert ne commence qu’à 20h45. Selon Marie qui m’emmène à l’Olympia ce n’est « pas la peine de se presser ».
En effet, il n’y a aucune information concernant une première partie, pour Marie « on attendrait pour rien ». J’apprendrai plus tard que DJ DBM a fait une première partie qui, aux dires des spectateurs, n’a pas réchauffé la salle. Nous arrivons donc quinze minutes avant le début du spectacle. Comme pour tous les concerts, on vérifie nos invitations puis on nous laisse entrer rapidement.

Étape 2 : Avant le show

Une fois entrées, je remarque des spectateurs qui patientent un verre à la main.
Ces verres sont-ils offerts ? Je décide de me renseigner pendant que Marie se fait photographier gratuitement.
« Non, les verres sont payants », m’indique un groupe de jeunes hommes armés de bières. Malgré tout, la soif ne semble pas tirailler beaucoup de monde et pour cause, le vestiaire, lui, est gratuit ! Cela ravit beaucoup de personnes qui avaient décidé d’user de stratagèmes pour se passer d’un vestiaire souvent bien couteux, voire inexistant, dans certaines salles.
Marie a récupéré sa photo et est aussi passée par le fameux vestiaire, nous entrons donc dans la salle.

Étape 3 : Le concert

Cauet, l’un des animateurs phares de NRJ joue les maîtres de cérémonie. Telle une rock-star, Cauet lance ses lunettes dans la foule et permet de faire la transition entre les artistes. Cela change des concerts habituels durant lesquels on peut attendre dans le silence pendant presque une heure entre la première partie et l’artiste principal.

Ben l'Oncle Soul

Ben l’Oncle Soul et son groupe de gospel nous offrent des chansons de son nouvel album

Quant aux chanteurs, tous ont au moins joué deux chansons de leur répertoire. L’ambiance s’est réchauffée en entendant certains titres et artistes à l’instar de « Soulman » de Ben l’Oncle Soul.

Stromae

Stromae clôture le concert

Enfin que dire de Stromae qui a enflammé la scène avec cinq de ses chansons ? Selon les spectateurs, c’était « formidable ».

Étape 4 : Sortir sans trop de casse

Qui dit vestiaire gratuit dit qu’il va y avoir du monde souhaitant récupérer ses affaires à la fin du show, d’après Marie « ça va être galère ».
Finalement non, les vigiles prennent rapidement la situation en main. Nous patienterons une quinzaine de minutes avant de récupérer nos affaires. Pour sortir rien de plus simple maintenant qu’un cordon délimite les espaces et accès.

Une fois dehors je me dis que les services proposés et l’animation rendent les concerts sur invitations légèrement différents.
Cependant, l’ambiance et le spectacle, comme partout, dépendent du public et des artistes et au final n’est-ce pas le plus important ?

Auteur : Amandine Noël
Crédit photo : Amandine Noël
Publication visée : site internet du type melty