Entre burlesque et transformisme : Portrait d’une artiste qui n’a pas froid aux yeux !

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Léa Bare, artiste multidisciplinaire, s’épanouit dans la comédie, la danse, et le burlesque. Engagée, elle n’hésite pas à faire transparaitre ses prises de position au sujet de problématiques comme le féminisme et la question du genre, dans ses créations et performance artistiques.

       Les arts du spectacle n’ont pas toujours été une évidence pour Léa Bare. Comédienne-danseuse et performeuse burlesque. Lycéenne, elle voulait devenir styliste designer. Fascinée par le monde de la mode, elle intègre après son bac général, l’ENSAD. Une expérience qui marquera un tournant dans sa vie d’étudiante ; « En fait ils ne parlaient que business : argent, bénéfice… J’étais complètement désillusionnéJ’ai pris conscience que ce n’était pas fait pour moi » explique-t-elle. A cette époque elle n’avait pas vraiment idée de ce que pouvait être le théâtre. Elle intégra une petite troupe et prit des cours d’art dramatique à coté. Ceci en continuant à créer des robes et des costumes pour des évènements. Très vite, elle ressentit le besoin de se consacrer au théâtre, de s’exprimer avec son corps et plus seulement par le biais de ses costumes ; « Je me suis dit qu’il fallait que je me mette en scène moi ! Je me suis rendue compte qu’être sur les planches c’était tellement mieux. Et au fur et à mesure je me suis éloignée de mes dessins tout en continuant de faire de l’art plastique pour moi, pour mon plaisir » confit-elle.

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PRETTY PROPAGANDA : MY FUNNY VALENTINE – Mercredi 12 février 2014

    « A la base je pensais que le burlesque était une pratique féministe »

            Etudiante à l’Université Paris 3 en Master, Léa est comédienne dans plusieurs compagnies, metteur en scène et chorégraphe. A coté de ça, il y a le burlesque, une passion à part entière dans laquelle elle retrouve aussi son goût pour les costumes, « Il y a vraiment une compétition du costume en burlesque. J’y consacre beaucoup de temps, des heures ». Léa a commencé par prendre des cours à l’Ecole des Filles de Joie à raison de huit heures de danse par semaine, des cours de théâtre ainsi que des cours d’effeuillage. A la différence du Strip-Tease, le burlesque est une performance théâtrale ; « Le Strip-Tease appelle vraiment le désir, il y a un peu de ça dans le burlesque mais c’est surtout pour faire rire et faire décomplexer la femme » explique-t-elle. Comme le souligne Léa, le burlesque ne veut censurer personne, « le burlesque c’est remettre en question les stéréotypes établis de la femme». 

Il est vrai que nous vivons dans une société où l’image envahit tous les aspects de notre quotidien. Les références à la sexualité deviennent omniprésentes dans l’espace public : à la télévision, à la radio, sur Internet ect. C’est dans ce contexte que l’on voit réapparaitre des mouvements comme le féminisme, plaidant contre le diktat des médias et la pression des campagnes publicitaires qui conditionnent l’image de la femme. « A la base je pensais que le burlesque était une pratique féministe » indique t-elle avant d’ajouter, « C’était un acte un peu révolutionnaire, voir même politique de me mettre nue sur la scène théâtrale ». Une des politiques du burlesque est en effet de montrer des corps sexy, nus, mais des corps différents, « hors norme ». Il faut tout de même nuancer cette position car on est encore loin d’une libération totale et décomplexée du corps. Selon Léa, les filles s’imposent toujours la même chose, « Alors que les gens en général demandent complètement autre chose, ils demandent à voir de la cellulite, des grosses fesses » affirme t-elle, « On ne cherche pas la minauderie, mais aujourd’hui les codes du burlesque sont souvent détournés et mal interprétés ».

Léa est maintenant diplômée de l’Ecole des Filles de joie où elle retourne pour travailler et animer des cours de danse. Elle commence à être connu dans ce milieu et participe à des revues dans des cabarets à l’étranger : A Londres et Berlin principalement mais aussi au Danemark. 

« Drag King : Découvrez l’homme qui est en vous »

 

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Kabaret Kings – Portrait – Les Petites Gouttes – 05.04.14.

          Léa a participé au premier atelier Drag King qui a eu lieu à Paris en décembre 2013. Cet atelier, animé par Louise de Ville (performeuse Queer et burlesque originaire du Texas) était intitulé : « Atelier Drag King ; découvrez l’homme qui est en vous ». Lors de cette rencontre, Léa a pu apprendre les règles de base du transformisme comme le « Bandage », une technique qui consiste à se bander les seins pour cacher les formes.

« Aujourd’hui je me détache un peu du burlesque et je me concentre dans les créations « Queer », c’est à dire des créations « transgenre » comme le Drag King ». En effet, curieuse de tenter de nouvelles expériences, Léa s’est rapprochée de la communauté « Queer », « Les gender-studies m’intéressent particulièrement ainsi que les questions autour de l’identité sexuelle » explique-t-elle. Etant d’abord comédienne, le Drag King lui a permis d’aborder le jeu d’une autre façon ; «  J’ai pris conscience qu’on pouvait être sur scène l’exacte opposé de ce qu’on est dans la vie, principalement grâce à un travail en amont sur son corps. On peut être une femme extrêmement pulpeuse et jouer un homme. Tout est possible ! C’est ce qui m’a fasciné ». Cette expérience a fait évoluer sa conception du théâtre mais aussi plus généralement sa vision sur l’identité homme/femme ; « C’est une approche très intéressante pour moi en tant que comédienne mais aussi en tant que femme. » confit-elle. Elle dit d’ailleurs se sentir « rassurée », « Je me suis toujours dit que j’étais entre l’homme et la femme » confit-elle amusée. Proche de ces questions autour du genre, il était important pour Léa de réutiliser les codes propres du Drag King au sein de ses numéros burlesques. Elle a donc décidé de créer un duo d’effeuillage inspiré de performance Drag King, qui, avec plus d’une dizaine de représentations, est un de ses shows ayant rencontré le plus de succès.

            Etre performeuse burlesque et performeuse « Queer » lui permet de vivre des expériences enrichissantes qui viennent nourrir ses autres projets artistiques ; « Faire du burlesque c’est une activité complémentaire à comédienne-danseuse, on ne peut pas en faire son métier, c’est important de le préciser » ajoute Léa Bare avant de conclure en souriant, « c’est un caprice en fait ! ».

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Atelier Drag Kings animé par Louis de Ville, organisé au Kat’s Club à Paris, le 25.01.14

 DAMPT Marie Charline

Publications visées : magazines féminins, magazines culturels

1_Photo par Hervé PHOTOGRAFF

2 et 3_Photos par Gilles Rammant – Photographe (http://www.gillesrammant.com/)

 

 

 

Sylvain March

Gagner sa vie grâce à internet ??

Sylvain March

Trader indépendant

Passionné depuis très longtemps par la bourse, Nicolas Sylvain, trader indépendant qui fait des ravages depuis quelques années sur Internet, nous livre les secrets de son parcours et nous montre finalement qu’être indépendant financièrement grâce aux activités boursières est à la portée de tous. C’est un trader professionnel qui a appris à ces propres dépens et qui aujourd’hui, formateur et gérant du site en-bourse.fr, nous montre que se lancer en tant qu’auto-entrepreneur est loin de n’être qu’un chemin du combattant. C’est un mélange de passion, d’aventures professionnelles et d’ouverture sur le monde.

En tant qu’indépendant, Sylvain March a eu un parcours totalement atypique, qu’il dit « revendiquer car celui lui a apporté la faculté de penser de manière originale et non formatée ».

Après un IUT informatique et un DEUG de psychologie, il s’est orienté vers une carrière de prestataire de services informatiques, notamment pour les salles de marchés.

« J’étais déjà accro à la bourse, et je cherchais un moyen d’accéder professionnellement à ce milieu, alors que je n’avais pas de diplômes de finance. J’ai donc appris sur le tas, mais mon passage chez les pros m’a également beaucoup appris. Ne voyant pas de possibilité d’évoluer vers une carrière de trader institutionnel, les économies aidant, je me suis lancé comme trader indépendant tout en voyageant à temps plein autour du monde, pendant 1an et demi environ ».

Sylvain, grâce à sa nouvelle vocation a eu la chance de pouvoir apprendre tout en voyageant de part le monde – concilier travail et plaisir n’est donc pas finalement une chose si difficile.

Si l’on veut échapper à la dictature des professions « classiques », métro-boulot-dodo, au delà du fruit à récolter, il y a évidemment un prix à payer : savoir être flexible, réactif et surtout créatif.

« Je n’ai rien inventé, c’était dans l’air. En 2010, le blogging commercial explosait sur internet, c’était partout et tout le monde voulait se lancer. Quand on passe ses journées sur le web comme moi, on ne pouvait pas ne pas le voir. J’ai trouvé que peu de blogs francophones sur la bourse proposaient un cursus de formation intéressant, a lors que le concept cartonnait aux US, mais aussi en France dans d’autres niches. Ayant (et étant toujours) moi-même un élève par internet, j’ai eu envie de partager mon expérience et mon histoire »

Avec un peu d’expériences, un peu de recherches et de patience, on peut parvenir assez rapidement à un résultat

« En environ 1 mois, j’ai commencé avec quelques articles, mais aussi l’écriture de mon premier livre autoédité, car je souhaitais proposer une offre commerciale très rapidement après le lancement »

Cependant quand on est indépendant et qu’on vit dans un pays de droits et « d’imposition » (rires), on se pose évidemment la question de comment payer ses impôts si les revenus sont la plupart du temps irréguliers.

« Je suis occasionnellement à l’étranger, mais ma résidence fiscale est en France, je paye donc mes impôts en France. Il faut faire un choix, soit vous vivez en France et payez en France, soit vivez ailleurs et payez ailleurs. L’absence de régularité des revenus d’un entrepreneur n’est pas lié à la fiscalité française, mais à la nature de l’activité, qu’il faut accepter et gérer en conséquence (c’est-à-dire mettre de côté durant les périodes fastes) »

Une fois le cap de la réalisation du projet réussi, il n’est pas difficile de se faire une publicité gratuite grâce aux journaux sur internet, si le projet est très bien construit et pertinent.

« J’ai toujours été contacté par les journaux, je n’ai jamais fait de démarches en ce sens autre que tout faire pour être remarquable et remarqué, en diffusant un travail de qualité de la manière la plus large possible (réseaux sociaux, etc) »

Et pour finir, avoir un projet en ligne n’exclue pas le fait d’avoir d’autres « arcs à son actif ». Plus on est créatif, plus les sources de revenus sont conséquentes, et plus confortable notre compte bancaire est (rires).

« J’y consacrais la moitié de mon temps d’activité au début, aujourd’hui j’y consacre les 2/3. Ce qui me permet d’atteindre largement mes objectifs financiers. Puis j’ai d’autres revenus notamment dans l’immobilier locatif »

Remercions énormément l’interview que nous a consacré Sylvain malgré son « crazy schedule » car maintenant on est tous au courant qu’avec beaucoup de patience et de passion, rien n’est inaccessible. Concilier travail, indépendance et plaisir est à la portée de tous !

Lonlonyo AMOUZOU

Photographie personnelle de Sylvain March

Publication : Le Monde

 

De la science à la danse : histoire d’un virage professionnel et passionnel

Dimanche 13 Avril, près du centre-ville de La Haye, ville d’influence internationale. Il est 13h quand notre hôte nous invite à goûter un thé à la menthe qui fait voyager. Originaire des pays du soleil couchant, Donia Serena est marquée par une enfance bercée par la musique orientale : « petite déjà, je me déhanchais sur des musique orientales que ma nanny ou ma grand-mère écoutaient chez elle ». Mais à cette époque la danse orientale n’est pas encore une ambition, pas même une éventualité mais un plaisir simple et naturel.

La Haye est une ville d’union des nations, siège de la Cour internationale de justice et de la Cour pénale internationale. Pourtant, la pluralité culturelle de ses habitants est moindre par rapport aux quartiers populaires de Paris dans laquelle a grandi la jeune femme. « l’envie d’exercer la danse orientale m’est venue quand j’ai quitté les quartiers multiculturels de Paris pour m’expatrier vers les Pays-Bas où la communauté arabe est mal représentée »

La danse orientale prend alors place dans sa vie, pour renouer avec un environnement perdu, symbole de racines que l’on ne veut pas oublier.

Quand la danse prend le pas sur la science

Rien ne laissait présager la naissance de cette passion et sa professionnalisation.

Dès son plus jeune âge, Donia Serena se passionne en réalité de cosmologie et répond vouloir devenir astrophysicienne à ceux qui la questionnent sur ses projets d’avenir. Après une Licence de Sciences et technologies mention Physique fondamentale à Paris, elle effectue une première année de Master à l’université Queen Mary de Londres en astronomie et astrophysique puis se réoriente finalement dans un Master en outil et système de l’astronomie et de l’espace. Dans le cadre d’un stage à l’Agence spatiale européenne, elle s’expatrie aux Pays-Bas, et commence une toute nouvelle vie. Elle enchaine alors les petits boulots en tant que professeur particulier avant d’obtenir un poste de professeur de technologie en contrat local aux Pays-Bas

« J’ai toujours une petite appréhension que mes élèves découvrent ma double vie, mais c’est un jeu attrayant »

Elle va  alors mener de front son travail, celui qui la « fait vivre » et son métier, « ce que je sais faire » nous confit-elle, la danse orientale.

La danse orientale après avoir été un hobby pendant quelque temps, devient rapidement un métier à part entière grâce à des rencontres qui se sont révélées être un moteur de carrière. « En l’espace de quelques mois, je suis apparue sur plusieurs scènes et l’on m’a demandé d’enseigner et de me produire comme « professional entertainer » pour différents évènements. ». Elle consacre alors 20h par semaine à la pratique de la danse orientale, entre la dispense de cours, la prise de cours, et la participation à des shows et représentations. En parallèle, elle enseigne la technologie 19h par semaine aux lycéens de l’Ecole française de La Haye. « La danse à une place centrale dans ma vie » nous dit-elle. Mais elle n’élude par les difficultés liées à cette vie active hors norme.

« Lorsque vous enseignez a des adolescents vous faites figure d’autorité, il est hors- de question de mêler de quelconque façon mon travail et mon métier. J’ai toujours une petite appréhension que mes élèves découvrent ma double vie, mais c’est un jeu attrayant. »

Aujourd’hui, elle déclare que son unique regret est de ne pas avoir effectué de doctorat en cosmologie. Ses distances avec le milieu scientifique n’ont pas seulement été motivées par sa passion pour la danse mais également par les contraintes financières et la nécessité d’avoir un emploi rémunérateur. « Il est de plus en plus difficile d’obtenir du travail de nos jours et toute offre est bonne à prendre. J’aurais aimé faire un doctorat malheureusement quand on doit gagner de l’argent, ce n’est pas la meilleure solution. »

Globalement satisfaite de la tournure inattendue qu’a prise sa vie professionnelle, elle ne manque pas de redoubler d’ambition. Parmi ses projets on peut citer l’ouverture d’un centre culturel pour les Arts du Monde Arabe et du Moyen Orient qui accueillera aussi une école de danse. Quand on lui demande de se projeter dans le futur, elle nous confie alors son espoir « j’aime à m’imaginer dans quelques années aux cotés de grands noms de la danse orientale et sur des scènes internationales. »

 

Lilia El Boudali

photo : facebook @doniaserena

 

Rétromobile 2014 : Un salon à couper le souffle !

Cette année, Rétromobile a fêté sa 39ème édition à Paris à la porte de Versailles, du 4 au 9 février. Une fois encore, les amoureux des automobiles anciennes se sont retrouvés pour admirer les modèles qui ont enchanté leur jeunesse. 

Rétromobile se distingue par la grande diversité des marques exposées. Professionnels, collectionneurs et amateurs viennent se ressourcer au sein d’une atmosphère très particulière. Créé en 1976 par deux passionnés, Marc Nicolosi et François Melcion, le salon Rétromobile renouvelle régulièrement son image. Depuis son origine assez modeste, il a bien prospéré puisque cette année on compte 400 exposants, 500 voitures et plus 100 clubs. À l’occasion de Rétromobile, balade historique dans le Paris !

Le premier jour au Salon Rétromobile
© Ezgi Kopuz

Une édition historique 

Parmi l’extraordinaire variété des modèles, le salon est dédié particulièrement au thème de la guerre de 1914. Cette nouveauté est marquée par une exposition inédite réservée aux voitures de « Maharadja » qui sont à l’honneur. Pour la plupart des visiteurs, ces voitures sont les plus attendues du salon. Découvrir ces ancêtres qui ont été totalement oubliées, c’est un grand plaisir partagé. Quinze voitures qui datent des années 20 et 30 sont présentées. Surtout, les « Swan Cars » attirent vraiment l’attention avec leur authenticité et leur unicité. Ces deux voitures sont réunies au salon comme  « mère et fille ».

© Ezgi Kopuz

Un vent de nostalgie

Un ingénieur retraité, membre du Club Vedette, Michel Gaullier, 70 ans, a cultivé sa passion pour les voitures anciennes pendant toute sa vie. « À l’époque où j’étais jeune, ces voitures étaient encore neuves ou presque, j’avais déjà une vedette à 25 ans.» Pour lui, cette passion est devenue éternelle. « J’ai toujours conservé la même femme et la même voiture » confie-t-il en souriant. Parmi les collectionneurs qui se pressent autour des modèles mythiques ou populaires, Michel Hissler, représentant du Conservatoire National des Véhicules Anciens (CNVA) explique : « Pour un certain nombre de personnes, c’est un retour dans le passé, dans une société avec des valeurs humaines qui ont peut être disparu au fil des années ; c’est la nostalgie de belles époques, des années folles ou des années hippies, ça fait référence à notre passé ». 

© Ezgi Kopuz

Le plaisir des yeux 

Il y a diverses raisons de participer au salon Rétromobile. Mais la principale est l’admiration. « Je ne viens que pour le plaisir des yeux », reprend Pierre Dozatte, collectionneur depuis plus de 40 ans. Néanmoins, ces automobiles peuvent être admirées par un large public. Il n’y a pas de barrière d’âge, de culture, de revenu ou de sexe. Serge Brison qui expose des photographies de sa galerie « Art Speed » dans ce salon, confirme : « Ces automobiles procurent une véritable émotion qui prime, je crois que même les jeunes peuvent admirer ces automobiles ». Devant son stand, une femme peintre, Elisabete Cargnello (Lisa. C) qui expose ses oeuvres s’enflamme, « Nous adorons Rétromobile pour son côté esthétique, je trouve que les voitures de ces époques étaient plus féminines, plus attractives. » 

© Ezgi Kopuz

La question du prix se pose pour ce plaisir qui paraît luxueux. Or, François Melcion, organisateur du salon Rétromobile, souligne « La passion n’a pas de prix, on trouve dans le salon des modèles pour tous les budgets ».

Le succès immédiat du salon s’est confirmé au fil des éditions, générant une croissance continue et importante du nombre de visiteurs. L’édition 2014 en a réuni 90.000, et marqué les esprits en battant ainsi son record.

Ce salon est à ne pas rater l’année prochaine au début de février, pour ceux qui ont envie de plonger au cœur de la nostalgie et de découvrir les merveilles de Rétromobile 2015.

Par Ezgi Kopuz, étudiante étrangère

Publication visée : Magazine automobile