Affiche du NMT

Le NRJ Music Tour, un concert pour les fans

Mardi 11 février 2014, une infime partie des fans de la radio NRJ était conviée à l’Olympia pour le NRJ Music Tour. Ce concert de deux heures où on a pu entendre Stromae, Lorde, Ben l’Oncle Soul, Bastille, Cris Cab et Thomas Azier, était fait uniquement pour les fans puisqu’aucune place n’était en vente. Pour assister à ce show, les auditeurs n’avaient pas le choix : ils devaient gagner leurs invitations avec la radio NRJ ou être invités par l’un des gagnants comme ce fut mon cas.
La question que je me suis posée en allant à ce concert était la suivante : un concert sur invitation est-ce vraiment différent d’un concert payant ?

Olympia

Étape 1 : Entrer à l’Olympia

Les portes ouvrent à 19h mais le concert ne commence qu’à 20h45. Selon Marie qui m’emmène à l’Olympia ce n’est « pas la peine de se presser ».
En effet, il n’y a aucune information concernant une première partie, pour Marie « on attendrait pour rien ». J’apprendrai plus tard que DJ DBM a fait une première partie qui, aux dires des spectateurs, n’a pas réchauffé la salle. Nous arrivons donc quinze minutes avant le début du spectacle. Comme pour tous les concerts, on vérifie nos invitations puis on nous laisse entrer rapidement.

Étape 2 : Avant le show

Une fois entrées, je remarque des spectateurs qui patientent un verre à la main.
Ces verres sont-ils offerts ? Je décide de me renseigner pendant que Marie se fait photographier gratuitement.
« Non, les verres sont payants », m’indique un groupe de jeunes hommes armés de bières. Malgré tout, la soif ne semble pas tirailler beaucoup de monde et pour cause, le vestiaire, lui, est gratuit ! Cela ravit beaucoup de personnes qui avaient décidé d’user de stratagèmes pour se passer d’un vestiaire souvent bien couteux, voire inexistant, dans certaines salles.
Marie a récupéré sa photo et est aussi passée par le fameux vestiaire, nous entrons donc dans la salle.

Étape 3 : Le concert

Cauet, l’un des animateurs phares de NRJ joue les maîtres de cérémonie. Telle une rock-star, Cauet lance ses lunettes dans la foule et permet de faire la transition entre les artistes. Cela change des concerts habituels durant lesquels on peut attendre dans le silence pendant presque une heure entre la première partie et l’artiste principal.

Ben l'Oncle Soul

Ben l’Oncle Soul et son groupe de gospel nous offrent des chansons de son nouvel album

Quant aux chanteurs, tous ont au moins joué deux chansons de leur répertoire. L’ambiance s’est réchauffée en entendant certains titres et artistes à l’instar de « Soulman » de Ben l’Oncle Soul.

Stromae

Stromae clôture le concert

Enfin que dire de Stromae qui a enflammé la scène avec cinq de ses chansons ? Selon les spectateurs, c’était « formidable ».

Étape 4 : Sortir sans trop de casse

Qui dit vestiaire gratuit dit qu’il va y avoir du monde souhaitant récupérer ses affaires à la fin du show, d’après Marie « ça va être galère ».
Finalement non, les vigiles prennent rapidement la situation en main. Nous patienterons une quinzaine de minutes avant de récupérer nos affaires. Pour sortir rien de plus simple maintenant qu’un cordon délimite les espaces et accès.

Une fois dehors je me dis que les services proposés et l’animation rendent les concerts sur invitations légèrement différents.
Cependant, l’ambiance et le spectacle, comme partout, dépendent du public et des artistes et au final n’est-ce pas le plus important ?

Auteur : Amandine Noël
Crédit photo : Amandine Noël
Publication visée : site internet du type melty

Le triomphe du cygne

          Le Samedi 02 Novembre 2013, l’Olympia a brillé en recevant pour la première fois la troupe de Saint-Pétersbourg ballet théâtre à l’occasion de la très mythique représentation du « Lac des Cygnes ». C’est pendant plus de trois heures que le spectateur se plonge dans cette ambiance particulière qu’il faut découvrir.

           Un frisson léger se ressent lorsque la salle plongée dans une obscurité absolue est bercée par l’interprétation du célèbre opéra de Pierre Tchaïkovski.

          L’acte I retrace l’anniversaire du Prince Siegfried dans un décor digne des plus belles cours d’un château. Les courtisanes perchées sur leurs pointes convoquent à cet instant toute l’harmonie que l’on attend d’un spectacle. A ce stade de la représentation c’est le danseur Alexander Abaturov dans le rôle du « bouffon du roi » qui sort du lot. En effet, il est davantage remarqué grâce à son costume rouge et bleu. Son solo plonge le spectateur dans une ambiance frénétique où les pirouettes se succèdent au rythme des pulsations de la musique.

            C’est à l’acte II que Justine Blambert, collégienne et danseuse classique remarque la prestation de certaines ballerines: « Lorsque les quatre petits cygnes enchaînent très rapidement le pas de l’échappé-changé, du chat-quatre et du relevé au genou, on peut voir qu’ils sont parfaits dans leur technique. » C’est à cet acte que l’on découvre le cygne blanc pourchassé par le Prince. On apprend alors que tous ces cygnes sont en réalités de jeunes filles retenues captives par le magicien Von Rothbart. L’ampleur de cette magie est grande puisque la scène offre en spectacle une trentaine de cygnes. C’est la discipline de l’alignement et de la cohésion d’ensemble qui ressort à présent.

           A partir de l’acte III, c’est l’apogée du spectacle. Pendant que de nombreuses princesses se présentent devant le Prince en vue de son mariage, l’ambivalence du cygne se révèle au public. Noir ou blanc, Odile ou Odette, gentille ou méchante c’est le choix que fait la danseuse étoile Irina Kolesnikova en incarnant deux cygnes à la personnalité différente. Son talent, sa grâce et son ascension fulgurante dans le milieu de la danse font d’elle la principale soliste de la troupe de Saint-Pétersbourg. C’est lorsque la danseuse se présente dans son costume du cygne noir, plein de plumes et de paillettes qu’une spectatrice comme Caroline Coustet fait parvenir ses émotions sous ces quelques mots : « C’est tout simplement magique et féérique ». Cet acte transporte la salle dans une autre atmosphère que celle du classique puisque les princesses venant des quatre coins du monde interprètent des danses plus modernes, et plus festives. Lire la suite