Cette année encore, Noël se raconte au Printemps

Printemps

Alors que la course aux cadeaux commence à peine dans les magasins, c’est dès le mois de novembre que le Printemps revêt son manteau de Noël. Il ne faut pas moins de 930 guirlandes lumineuses et 4 800 ampoules blanches et rouges pour mettre à l’honneur et rendre toute sa féerie au célèbre Boulevard Haussmann, à Paris.

Les déguisements de sorcières et de fantômes finissent à peine d’être rangés que les employés de l’enseigne s’activent déjà à accueillir petits et grands dans une toute nouvelle ambiance.

Dévoilées au grand public le 06 novembre 2014, les vitrines du Printemps, ainsi que l’inauguration de toutes celles des grands magasins parisiens, marque le coup d’envoi de la période des fêtes de Noël. Si cette année le thème est signé par la marque de luxe britannique Burberry par son slogan « Noël, Voyage magique by Burberry », le voyage n’est pas seulement le long des trottoirs du 9e arrondissement, mais également lorsque l’on pousse les grandes portes vitrées du Printemps.

« Tout est une question d’organisation », voilà ce que les employés répètent à l’approche du rush de fin d’année. « Juste après Halloween on enchaîne directement sur Noël (…) là on est en plein dedans, ça commence à s’intensifier » déclare la responsable du secteur jouet du magasin.

Alors, si beaucoup comptent les jours avant le traditionnel déballage de cadeaux au pied du sapin, d’autres en revanche, ne les voient pas passer. Les employés, qui attendent néanmoins avec impatience cette période représentant leur plus grosse activité de l’année, travaillent sans relâche pour que tout soit prêt à temps pour accueillir clients et curieux, venus en masse, se plonger dans la magie des fêtes car, « oui on a toujours cette pression de devoir faire mieux », continue la responsable. 

Toutefois, Noël ne s’appréhende pas de la même manière par toute l’équipe de vendeurs du magasin. Si certains, habitués à gérer ce genre d’événements festifs se disent tout à fait sereins à l’approche du mois de décembre, d’autres au contraire semblent plus angoissés, à l’image de Lou Corler, 19 ans, attacVitrine du Printemps, Boulevard Haussmann, Paris, IXehé à la Boutique Noire du Printemps. Il déclare que, « l’afflux de monde, ça change forcément la façon de travailler. Il faut remplir les objectifs du magasin. ».

C’est un avis que partage Sarah Ezarb, vendeuse sur le stand Givenchy qui affirme, « ça va être un autre rythme, je pense qu’il faudra être plus réactive et puis être capable de s’occuper de plusieurs personnes en même temps ».

Tous se rejoignent alors pour attester d’une certaine pression ambiante à l’approche des fêtes. « Il y a un chiffre à faire tous les jours, après oui forcément y a la pression, Printemps, ça reste une grande enseigne » poursuit Lou Corler.

« Nous on est là pour faire rêver les enfants tout au long de l’année mais surtout à Noël » nous confie la responsable de l’Univers du jouet. C’est le sentiment d’être investi d’une mission durant la période des fêtes qui permet aux employés de Printemps de réinventer leur métier, qui prend alors une nouvelle dimension pour quelques mois. Ce n’est plus simplement vendre un produit qui motive les troupes, mais bien offrir, à leur manière, un peu de la magie de Noël aux clients qu’ils espèrent nombreux.

Un pari qui semble bien parti pour être réussi une fois encore, pour l’enseigne parisienne, qui estime son taux de fréquentation à près de 8 millions de personnes de mi-novembre à fin décembre, en partie grâce à ses vitrines que l’on peut admirer jusqu’au 3 janvier 2015. Mais également si l’on en juge par le nombre de regards écarquillés et émerveillés devant les lumières étincelantes qui ornent les étages du magasin. Comme promis, propice au voyage et à la magie, Printemps donne rendez-vous à toutes celles et ceux qui ont, ou su garder, une âme d’enfant.

Ophélie DAGUIN

Photos : Ophélie DAGUIN

Publications : Le magazine LSA, ou Action Commerciale

La Reine des Neiges, le Disney de Noël 2.0

La Reine des Neiges, c’est le nom du nouveau film d’animation de Noël des studios Disney. C’est l’histoire d’Anna, une jeune princesse qui part à la recherche de sa sœur Elsa, ayant plongé le Royaume d’Arendelle dans l’hiver éternel. Durant son aventure, Anna est accompagnée d’un jeune montagnard, Kristoff et de Sven, son fidèle renne. Après un long et pénible voyage, ils vont rencontrer Olaf, un bonhomme de neige qui parle, et retrouver Elsa. Les sœurs vont se réconcilier et vont retourner au Royaume, qui va finir par sortir de l’hiver éternel et reprendre sa sérénité. Deux sœurs séparées, des pouvoirs magiques, des animaux rigolos qui parlent, une histoire d’amour prévisible dès la première rencontre entre Anna et Kristoff… Le scénario parait à première vue d’une banalité affligeante, on se dit : « Tiens,  une histoire classique pour les fêtes de cet hiver » et on choisit un autre film. Et pourtant, malgré les apparences, le nouveau film d’animation des studios Disney est plus qu’intéressant.

Anna, l'héroïne principale, acoompagnée d'Olaf le bonhomme de neige.

Anna, l’héroïne principale, acoompagnée d’Olaf le bonhomme de neige.

Ce dessin animé est en fait un anti-Disney en puissance. Dès les dix premières minutes du film, Anna rencontre un jeune prince : elle tombe dans ses bras/regard langoureux/coup de foudre/ils se fiancent. Là on se dit qu’on est clairement tombé bien bas dans le cliché niais du dessin animé romantique, mais on se rendra vite compte que ce jeune prince ne sera pas l’amoureux d’Anna à la fin du conte. En effet, le baiser final sera donné par Kristoff, un jeune travailleur orphelin qui n’a pour seul bien son traîneau. On est loin de l’image lisse du beau prince héritier. Il y a donc une évolution sociale certaine au niveau des personnages, les studios Disney s’inscrivent ici dans la modernité : l’amour ce n’est pas un coup de foudre mais s’attacher à quelqu’un progressivement. Et on évitera également les clichés au dénouement, Anna et Kristoff finiront par échanger un baiser et non « se marier et avoir beaucoup d’enfants ». En bref, la Love Story de ce Disney est bien plus crédible et moderne que celles de notre enfance.

Et Anna ? Et bien le personnage principal de ce film est des plus attachants. Anna n’est pas une princesse coincée bloquée dans son château. Jeune fille joyeuse qui rêve d’amour et de liberté, elle reprend parfaitement la naïveté à la Raiponce. Anna est une vraie adolescente, pas une image toute faite. C’est une jeune fille spontanée, maladroite, nature mais aussi courageuse. Son courage va l’accompagner tout au long de son voyage et ce sont ses réactions spontanées face aux péripéties qu’elle va rencontrer qui vont la rendre si attachante pour le public, mais aussi pour Kristoff. Ce dernier est beaucoup plus sérieux et posé que les héros de la plupart des dessins animés, ce qui renforce l’effet de réel et la crédibilité que Disney a voulu injecter dans son film. Touché par la candeur d’Anna, il l’aide dans sa quête de retrouver sa sœur, mais cette aide est aussi intéressée (Anna lui a promis un nouveau traîneau). On peut donc ici encore rapprocher ce film de Raiponce, où Flynn, le bandit-beau gosse, aidait Raiponce pour récupérer sa couronne avant de tomber amoureux d’elle. On a donc dans ce film des personnages modernes, beaucoup plus crédibles que dans les dessins animés d’il y a quelques années, et ces personnages sont d’autant plus attachants qu’ils sont comme nous, humains et pleins de défauts.

Kristoff, la rupture totale avec le cliché du prince charment habituel.

Kristoff, la rupture totale avec le cliché du prince charment habituel.

Après le périple d’Anna, on passe au dénouement : cette dernière a le cœur glacé et a besoin d’un « geste d’amour sincère » pour être sauvée. Et là, dernier pied de nez de Disney aux clichés romantiques. Ce n’est en effet pas Kristoff qui va sauver la jeune princesse mais sa sœur ainée. Ce film d’animation marque son empreinte dans notre société moderne. Malgré l’histoire plutôt classique et les chansons niaises, on a bel et bien affaire à des personnages originaux, attachants, terriblement drôles (surtout le bonhomme de neige Olaf qui aurait pu à lui seul être un héros de film tant ses répliques ont une puissance comique) et surtout sincères. C’est la sincérité qui est mise en valeur ici : l’amour entre sœurs; le dévouement de Sven, le renne, envers son maître; et la beauté de l’entraide dans une relation d’amitié sincère qui débouchera sur un baiser touchant. En bref, ce dessin animé est un parfait mélange entre le rêve des contes de Noël et l’humour des films d’animations de la nouvelle génération.

Mathilde Guihard, n°21200626

Publication visée : magazine culturel.

Source photos : affiche du film, Allocine.

Cet hiver, «Holiday » rimera une fois de plus avec « Boxing Day » !

Le « Boxing Day » (à traduire comme « le jour des boites ») fait l’évènement chaque année dans plusieurs pays du Commonwealth, et plus particulièrement ceux du Royaume Uni. Analyse d’un phénomène socioculturel et sportif « So British » qui va en surprendre plus d’un.

Entre culture et tradition

Ce concept a vu le jour durant la période du Moyen Age et l’idée est restée la même, celle du partage. Il s’agissait durant l’époque médiévale d’aider les personnes étant dans le besoin. Ce jour, correspondant au lendemain de Noël (le 26 Décembre) est férié dans tous les pays concernés (Angleterre, Irlande, Irlande du Nord, Ecosse). Cette idée s’est étendue dans le monde de l’entreprise et fait office de tradition incontournable. Mais c’est en Grande Bretagne que cette période unique s’exprime le mieux. Au pays du « Three Lions » les patrons des entreprises offrent à leurs employés des « Christmas Boxes » composées d’argent ou de cadeaux en tous genres, comme pour les remercier du travail fourni tout au long de l’année. Cette notion fût pensée par l’amiral anglais Samuel Pepys le 19 Décembre 1663, même si à l’époque nous parlions des servants des riches qui étaient autorisés à rendre visite à leurs familles. Mais l’idée de « boite à cadeaux » était déjà présente. Le « Boxing Day » est donc une tradition enracinée dans la culture anglaise et qui se perpétue depuis près de quatre siècles. Mais qui était destinée à la base à rétablir un équilibre social, en aidant les plus démunis.

Journée d’achats

Ouverture du Boxing Day 2012: premier arrivé, premier servi.
Ouverture du Boxing Day 2012: premier arrivé, premier servi.

Au XXIe Siècle, cette fête a pris les allures d’évènement commercial, faisant l’objet de beaucoup de critiques. Durant ce jour férié, les activités bancaires sont stoppées, mais pas les activités commerçantes, en l’occurrence les magasins. Ces derniers entament ce jour-là leur période de grandes soldes, comme le « Black Friday » aux Etats Unis, le lendemain de Thanksgiving. Essia Kachour, salariée française implantée dans le Kent (à la périphérie de Londres) estime que « les anglais n’apprécient plus le sens premier de ce jour à la base sacré ». Elle juge ironique le fait que « cette fête à la base synonyme de solidarité et de partage, soit devenue le symbole de l’individualisme consumériste »

Cependant, beaucoup de touristes (notamment français) envahissent les magasins qui proposent de multiples produits à des prix cassés, sur les vêtements ou encore la High Tech. Londres serait peut-être, pour nous étudiants , une bonne destination pour faire nos achats, notamment durant cette période de fête de Noël.

Une offre sportive hors du commun

Voir un match le lendemain de Noel, c'est possible. Même pour le Père Noël et toute sa famille. Merci le Boxing Day.

Voir un match le lendemain de Noel, c’est possible. Même pour le Père Noël et toute sa famille. Merci le Boxing Day.

Mais un autre élément, et pas des moindres, le « Boxing Day » est surtout connu par tous les amateurs de sport comme une période exceptionnelle. Pendant que tous les sportifs du monde entier profitent des fêtes pour se retrouver avec leurs proches, partager des bons repas (et reprendre quelques kilos avant la reprise de la saison début Janvier !), les sportifs britanniques rechaussent les crampons pour aller en découdre sur le terrain malgré des températures glaciales. Le Rugby, mais surtout le Football sont les deux sports phares de ce « Boxing Day » version sport, qui dure une semaine. Angleterre, mais aussi Pays de Galles, Ecosse, Irlande ou encore Irlande du Nord sont concernés. Et les aficionados du ballon rond ne seront pas déçus : la semaine de « Boxing Day » commencera le 23 Décembre, par le choc de deux équipes de Londres, le derby de la capitale Arsenal-Chelsea (les deux premières équipes du classement). Cette folle semaine se poursuivra le 26 Décembre, jour « traditionnel » et « historique » du Boxing Day, au cours duquel les vingt équipes de la Perfide Albion vont s’affronter sur dix stades différents, une occasion pour les anglais d’aller voir un match entre deux achats. Cette semaine s’achèvera un jour, où tout individu normalement constitué et en âge de faire la fête ne devrait pas faire de sport, à savoir  le 1er Janvier 2014 (en pleine après-midi), lendemain du réveillon du Nouvel An. Jour durant lequel beaucoup d’individus seront en train de payer au fond de leur couette les pots cassés de l’ivresse nocturne de la veille. C’est ce côté fou et déraisonné qui plaît tant à Florian Beaux, rédacteur en chef du blog sportif Vavel France : « le Boxing Day est à l’image de la société anglaise ,qui reflète à travers le sport ses valeurs culturelles : celles de l’excès, de la folie et du plaisir partagé autour du respect de la tradition ».

Lors du dernier Boxing Day, le match qui a retenu l'attention du public fût le fameux Arsenal Newcastle remporté 7-3 par les partenaires de Théo Walcott (photo) auteur d'un "hat-trick"

Lors du dernier Boxing Day, le match qui a retenu l’attention du public fût le fameux Arsenal Newcastle remporté 7-3 par les partenaires de Théo Walcott (photo) auteur d’un « hat-trick »

Enfin, une chose est sûre : le « jour des boites » n’ouvrira pas « la Boîte de Pandore » de la société anglaise. Car le « Boxing Day » est un concept qui « déboite » depuis bientôt 400 ans.

Walid Kachour

Publications envisagées: Le Monde, Lequipe ou Le Parisien.

Crédits Images: The Telegraph, L’Express

« Dis maman tu m’achètes une tablette? »

L’ère du numérique : des chiffres surprenants

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De nos jours, avec toutes les offres alléchantes des grands magasins à l’arrivée de Noël, les tablettes numériques et autres petits bijoux de la technologie sont mis à l’honneur. En effet, près de 60% des enfants de 6 à 4 ans auraient déclaré une tablette tactile pour les fêtes de fin d’année. Par ailleurs, une étude réalisée par la marque Vtech en juin 2012 sur 100 mères ayant des enfants de 1 à 6 ans a prouvé que 61,8% des familles interrogées ont au moins un écran tactile à la maison : 18,9% une tablette et 59,7% possèdent un smartphone. De même, 50% des foyers équipés téléchargent des applications pour leurs enfants.

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Amandine 7 ans à quant à elle ses propres consoles « moi j’aime bien jouer aux jeux vidéos parce qu’il y a pleins de personnages et on peut choisir celui qu’on veut et aussi on peut jouer à plusieurs personnes en même temps ». Sa petite sœur, Maéline 4 ans nous confie «moi j’ai une console qui lit des histoires le soir et je peux dessiner avec aussi» Ces deux jeunes accros à la technologie possède environ trois consoles de jeux chacune et s’accordent à jouer environ une à deux heures par jours au grand dommage de leurs parents qui essayent de limiter cet usage tant bien que mal.

Le numérique : oui mais à certaines conditions 

En effet, des travaux de l’Académie des Sciences ont été mené par Serge Tisseron dans un livre nommé « 3-6-9-12 » démontre que l’usage de la tablette tactile chez un enfant âgé de moins d’un an participe à son éveil cognitif au même titre que les peluches et les cubes à empiler. Néanmoins, selon lui « toutes les études montrent que l’usage des écrans non interactifs devant lesquels l’enfant est passif peuvent avoir des effets négatifs comme la prise de poids, le retard de langage ou encore un déficit de concentration ». Néanmoins, 1 foyer sur 5 au 2ème trimestre de l’année 2013 détenait une tablette tactile, résultats de la CSA dans le cadre d’une recherche sur l’équipement audiovisuel des foyers.

Du côté des adolescents, l’utilisation du numérique permettrait entre autre d’augmenter les capacités de collaborer avec d’autres personnes, de partage, de sens de la justice et de fidélité de groupe. Aussi les nouvelles technologies et notamment l’utilisation d’Internet de jeux vidéos serait un atout pour la sociabilisation des jeunes.

C’est Cyber Noël !

Selon le baromètre numérique de l’Université Paris Dauphine 44% des français ont l’intention d’acheter un équipement numérique pour Noël (tablette, smartphone, liseuse etc). Par ailleurs, 91% premier achat
Cependant, malgré la crise le budget des parents a augmenté depuis l’année dernière et est actuellement d’environ 380€ par enfant, de quoi acheter une tablette tactile.

Le numérique à l’école : cahiers ou claviers ?

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Quand certains veulent que l’écriture manuscrite fasse la rentrée dans les écoles primaires d’autres restent réticents à l’égard des effets que cela pourrait engendrer. Il est notamment question de remplacer l’écriture manuscrite par l’écriture numérique. Ainsi, les enfants n’écriraient plus sur les classiques cahiers de notre enfance mais plutôt sur des claviers reliés à des ordinateurs.

Cependant, ces usages peuvent être dangereux et engendrer des effets secondaires comme notamment le cyber – harcèlement et la dépendance à ses nouveaux outils à la pointe de la technologique. Patricia Greenfield, universitaire américaine en vient à affirmer que le numérique aurait l’avantage d’augmenter les capacités visuelles et spatiales au détriment de la pensée critique et de l’imagination.

Faut – il pour autant rejeter les nouvelles technologies ?

Pas forcément, car celles – ci privilégie néanmoins le travail d’équipe, de plus elles vont rompre avec l’apprentissage par cœur des élèves et leur permettre de travailler à partir de plusieurs sources en y mêlant leur inventivité et leur innovation.
En conséquence, les jeunes nécessiteraient une « éducation du web » selon les chercheurs car par exemple à l’école élémentaire il peut être un outil décisif pour lutter contre l’échec scolaire et les troubles de l’apprentissage et favoriser l’égalité des chances des enfants. Néanmoins, seulement 5% des enseignants utilisent des outils technologiques quotidiennement en cours d’après une étude de 2010, les nouvelles technologies doivent encore faire leur preuve.

SCHNEBEL CLARA

Crédit photo à la une : PsychoEnfants

Crédit photo 2 : Citizen Kid

Crédit photo 3 : Vtech

Crédit photo 4 : La tribune

Journal visé  : Parents

Le père Noël passe d’abord par les Champs

Depuis 2008 se tient le marché de Noël aux Champs-Elysées à dates variables. Cette année il se tiendra du 15 Novembre 2013 au 05 Janvier 2014 des deux côtés de la voie des Champs-Elysées.

Bijoux, porcelaine, verreries, sculptures en bois, poupées russes, autant de belles choses que vous pourrez trouver au marché de Noël des Champs-Elysées, avec plus  de 160 stands en bois il est l’un des plus grands dans la capitale et sûrement le plus célèbre! Organisé sur les deux trottoirs entourant la rue reliant la place de la Concorde au rond-point des Champs-Elysées vous pourrez apprécier la perspective exceptionnelle sur l’obélisque de la Concorde et sa grande roue postée quelques mètres derrière, tout en profitant d’une ambiance de Noël magique.

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Si vous cherchez un cadeau de Noël respectant cette magie pour votre famille ou vos amis, c’est l’endroit idéal pour le trouver tant la diversité des objets proposés est impressionnante et de qualité. Alexia Murano nous dit d’ailleurs  » Je ne savais pas exactement ce que je venais acheter ici, mais quand j’ai vu tous ces magnifiques stands, je ne savais plus où donner de la tête, je voulais tout acheter! ». Le marché de Noël des Champs-Elysées propose également la possibilité unique de pouvoir faire profiter vos enfants d’attractions adaptés et qui ne manqueront pas de les faire rire, la mini montagne Russe, le mythique Caroussel de bois ou encore une patinoire, il y en a pour tous les âges.

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Si il peut paraître dangereux, handicapant voire très peu pratique pour les passants que le marché de Noël soit organisé sur deux trottoirs séparés par la plus grande et plus affluente route de France, il semble que Monique, Nicole et Christine, trois passantes sirotant leur vin chaud aient trouvés la technique et ne manquent pas de nous le faire remarquer: « Mais non voyons, le principe de ce marché c’est de faire toute la rue d’un coup puis de traverser, une seule fois, et là, c’est reparti pour un tour! »

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Mais attention, même si nous sommes en période de fêtes les prix du marché restent sensiblement élevés en raison de la qualité artisanale des objets vendus; comptez à peu près 45 euros pour un objet fait-main en bois. Cependant l’aspect féérique de Noël semble supporter ces prix élevés, comme nous dit cette vendeuse d’objets artisanaux venus de Russie: « C’est près de Noël, ce qui fait que comme pour tout le monde cela marche mieux que le reste de l’année ». Or la crise économique est encore d’actualité alors comment s’en sort l’économie du marché de Noël réellement quand on rentre dans les détails? Existe-t-il réellement une bulle magique entourant cette période de l’année?

Pas tant que ça nous explique cette même marchande quand on décide de lui poser la question plus précise de l’évolution de ses recettes depuis la crise: « Cela fait 6 ans que je viens au marché de Noël des Champs-Elysées et il est vrai que cela baisse d’années en années, surtout l’année dernière où on a beaucoup moins vendu ». Un autre vendeur, de fruits sec cette fois, nous dit également  » Les ventes ont beaucoup baissées avec les années, les gens achètent moins ».

Et qu’est-ce qu’il en est des principaux intéressés, les clients? Retournant vers nos trois passantes Monique Nicole et Christine flânant toujours devant les petits chalets de bois, nous leurs demandons comment ont évolué leurs dépenses depuis la crise  » Cela fait 4ans que nous venons, on est ni riches ni pauvres alors on se contente de se faire des cadeaux mutuellement, on réfléchit à ne plus jeter l’argent par les fenêtres donc on achète, oui, mais à bon escient.

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Si la crise semble réduire les dépenses des visiteurs du marché, elle ne semble donc pas atteindre ce bon esprit de partage et de bien-être qui règne à Noël, d’autant plus qu’acheter un cadeau n’est pas nécessaire au marché de Noël. Venir profiter d’un moment autour d’un bon vin chaud reste l’intérêt premier comme nous le disent nos trois interlocutrices de la soirée:  » On se contente aussi très bien de passer un bon moment en buvant notre vin chaud habituel! ». C’est aussi ça l’esprit de Noël, les stands culinaires sont d’ailleurs en nombre au marché des Champs-Elysées, gaufres, crêpes, spécialités Alsacienne ou même Kebabs! Tout est mis en oeuvre pour permettre de profiter d’un moment gourmand tout en étant à l’aise dans le froid ambiant, des tables avec de petits toits en bois ont été installées pour empêcher la pluie de gâcher votre crêpe. De petites cheminées ont également été placées tous les 50 mètres, qui vous permettront de garder vos mains au chaud pendant que vous tiendrez votre pinte de bière Alsacienne.

                                         Michaël Cueille.

Photo de Michaël Cueille

Article pour « Le Parisien ».

Playmobil : les figurines en plastique continuent de faire un carton

C’est le jouet que l’on a tous rêvé d’avoir, les enfants se les arrachent, les grands-parents les collectionnent, et les parents paient… Depuis 1974, date de lancement de la marque, Playmobil reste l’un des jouets les plus convoités par les enfants ; notamment avec la boutique officielle, la seule et l’unique de France, localisée en banlieue parisienne.

En effet, c’est à Fresnes (94) que Playmobil Funpark peut accueillir chaque week-end entre 1000 et 3000 personnes. En plus de la boutique, ce sont 12 différentes aires de jeu qui s’étalent sur un même espace de 2000m². Ajoutons à cela la restauration et les animations, et on obtient un véritable petit village, au grand bonheur des enfants et parfois au détriment des adultes…

Car derrière ces petits hommes en plastique se cache toute une équipe commerciale qui donne vie à ce site. En période de fête surtout, c’est vite la panique en arrière-boutique. Alexandra Garnier, animatrice polyvalente du parc et interviewée pour l’occasion se confie : « Contrairement à ce que l’on pourrait penser, c’est pour Halloween qu’il y a le plus de monde. A la Toussaint, les trois zones scolaires sont en vacances en même temps, donc tous les enfants se précipitent à Playmobil ! Pour Noël, c’est un peu plus calme, parce que les familles partent en vacances. »

Mais comment la marque allemande arrive-t-elle à traverser les générations et à se renouveler sans cesse ? En fait, Playmobil s’adapte à chaque époque, ce qui lui permet de toujours rester à la mode. Les figurines ont toutes la même base avec un même moule, seuls les couleurs et les rôles diffèrent pour satisfaire toujours plus de clientèle : des policiers aux agents de l’espace pour les garçons, et des princesses au centre équestre pour les filles.

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Ceci explique donc bien le chiffre d’affaires de la marque Playmobil en France en 2012, qui s’élève à pas moins de 531 millions d’euros, soit une augmentation de 5,3% par rapport à 2011. Et pourtant, c’est avec surprise que l’on apprend que la boutique, elle, est en déficit : « Malgré les ventes et les entrées régulières, notre chiffre d’affaires est en baisse. Cela s’explique notamment par les nombreuses commandes sur Internet : c’est plus rapide pour les parents, et un peu moins cher, par contre il y a les frais de livraison. »

Mais que ce soit sur Internet ou en magasin, les clients fidèles n’en restent pas moins… gourmands. En interrogeant une acheteuse, celle-ci déclare : « J’ai acheté le palais de princesse pour ma fille, j’en ai eu pour 111€ ». Ou encore, la même animatrice polyvalente témoigne : « Le plus gros achat que j’ai pu voir en caisse s’élevait à 800€, pour une ludothèque » (c’est-à-dire un espace de jeu public pour les enfants). En effet, quand on voit les prix des châteaux Playmobil par exemple, qui coûtent entre 70 et 170€, on comprend mieux pourquoi le montant total dépasse vite les 100€ de budget moyen des Français pour les cadeaux de Noël. 

En tout cas, les figurines Playmobil n’ont pas fini de faire des adeptes, comme peut nous le confirmer Clara, petite fille de 6 ans : « C’est trop beau, j’en ai plein à la maison ». Ne nous le cachons pas, beaucoup d’adultes rêveraient d’en avoir plein à la maison, eux aussi…

Morgane Garnier

Photo à la Une: http://playmobil.fr

Photo article: http://playmobil.fr

Publication visée: Le Parisien, rubrique Val-de-Marne matin

Les Champs Elysées s’habillent de lumières pour Noël.

Jeudi 21 Novembre, 19h. Les grands comme les petits, les parisiens d’un jour comme les parisiens de toujours, attendent impatiemment, les yeux scintillants, la ravissante Laetitia Casta, maitresse de cérémonie, afin qu’elle illumine la plus belle avenue du monde.

19h08, c’est parti.

Les Champs se sont donc, comme chaque année, vêtus de leur robe de fête scintillante et éclatante en ce jeudi 21 Novembre. Le comité de Paris a tenu à nous offrir un noël grandiose qui reflète la belle magie de noël. C’est 4 000 guirlandes et néons qui ont été dressés à 7 mètres du sol pour illuminer plus intensément que les années précédentes, la ville Lumière. C’est d’un ton enjoué et excité qu’Adénora, 8 ans s’exclame, au milieu de cette foule:

« Whouaaaa!! »

son grand père de 67 ans, Henry, nous confie:

« C’est la première fois que j’amène ma petite fille à Paris, je suis aussi émerveillé qu’elle. »

Etonnement, joie, nostalgie, émerveillement.

C’est tout une émulsion d’émotions qui se propage à l’instant où les champs Elysées se mettent à briller de mille feu. L’avenue illuminée, c’est une ambiance festive et magique qui se met à régner dans ce véritable village de noël. Comme chaque année, l’avenue nous transporte, à travers ses chalets recouverts de neiges, ses artisans d’arts, ses restaurants typiquement savoyards, et sa fameuse patinoire, au pays du père noël.

Le marché de Noël des Champs Elysées satisfera toutes les envies de chacun.

Ce rendez-vous traditionnel et annuel a ouvert ses portes le 15 novembre, et les fermera le 5 Janvier.

Parmi les 180 chalets, 22 artisans d’arts exposent leurs œuvres. Ces artistes venant des quatre coins de la France y exposent leurs œuvres traditionnelles et originales et font ainsi partager leur passion. Yves Mazal, expose fièrement ses poteries et prend son rôle à cœur :

« Je suis fière de représenter mon métier cette année encore aux Champs Elysées, c’est toujours un plaisir de monter à Paris pour la période de noël. On y rencontre de chaleureuses personnes, et puis les décors sont vraiment incroyables. »

Flâner.

C’est tout à fait l’ambiance qui règne dans ce vaste village typique de noël. On vagabonde de stand en stand, on s’enivre des arômes qui s’échappent des stands de gaufres, de crêpes et autres douceurs, et parfois on se laisse séduire par ses intenses parfums qui se diffusent des chalets de vins chauds, de marrons chauds… La foule se laisse entrainer par l’atmosphère enchantée qui règne sur la plus belle avenue du monde.

Chacun y trouve son bonheur !

Vous doutez pouvoir y emmener vos enfants ? Ne vous en faites pas. Vos enfants, après avoir dégusté une des nombreuses douceurs proposées, pourront participer et choisir entre toutes les animations proposées. Parmi celles-ci on retrouve le spectacle Le Mobil Môme, présent du 1er au 24 Décembre, où le père noël sera au rendez-vous sur son traineau pour occuper les enfants. Il est aussi possible de faire une balade en poney, de patiner sur la vaste patinoire, présente une nouvelle fois cette année sur les champs, ou bien de découvrir le paysage parisien qui s’offre en grand au sommet de la grande roue.

Vous avez donc le temps d’aller succomber à la magie de noël Parisienne, d’aller errer de chalets en chalets afin d’acheter vos derniers cadeaux, ou simplement pour flâner.

FASSIER Hélène

Publication pour: Le Parisien