Le grand come-back de GTA (Grand Theft Auto).

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Avant l’arrivé de ce jeu Grand Theft Auto, les médias se mettent en place pour une bataille publicitaire. GTA V arrive à grand pas dans le territoire française.

 Le jeu Grand Theft Auto V fait une entrée impressionnant à Paris. Les parisiens et les parisiennes l’accueillent avec un grande enthousiasme.

Le jour J est arrivé, le cœur des parisiens bat la chamade. Devant chaque porte des magasins se trouve une foule immense, énormément impatiente qui tente d’ouvrir elle-même les portes des magasins. Personne ne veut être absent à ce grand rendez-vous du mardi 17 septembre 2013 avec le grand come-back de GTAV dans les rayons des jouets. « Comme une petite fille qui s’impatiente de l’avènement de noël pour voir son cadeau, je n’ai pas pu fermer un œil de la nuit, du coup je me suis levée à 3h du matin  pour avoir ce jeu,même si le magasin ouvre à 9h30.» dit Lily Merry, jeune étudiante. GTA, grand theft auto (vol qualifié d’automobiles en français), est une série de jeux vidéo de type action-aventure. Il est sorti en pc en 1997, maintenant le jeu est disponible sur PlayStation3 et XBOX 360 au prix de 49,90 euros.  Cette année, il est très médiatisé, il fait non seulement parti des sujets les plus discuté dans les réseaux sociaux tels  Facebook dans l’hexagone mais aussi il est le produit culturel le plus rentable au monde avec le plus de 800 millions de dollars en une journée. Son arrivée a fait de lui un grand événement culturel.

Un jeu vidéo surprenant fabriqué aux USA, une ville magnifique mais fictive appelé Los-Santos qui est une copie de la ville de Los-Angeles. Fait en HD (Haut définition), on a l’impression d’être dans la réalité « C’est un jeu bien cool, assez spéciale, tu peux jouer en ligne avec des ami(e)s ou faire même des rencontres avec des inconnus, mais ce jeu peu est très addictif.» dit Bobby Crépin, un jeune joueur. La ville Los-Santos est totalement ouverte et encore plus grande que celles des épisodes précédentes, il n’y a pas de limites de mouvement dans plus de 115 kilomètres carrés qui composent la surface. Et ce n’est pas une surprise que les gens passeront plus de temps à jouer qu’affaire autre chose. Ce qui le différencie des autres jeux vidéo. Jeu très controversé, GTA s’éloigne des codes moraux de la vie, il n’y a rien de tabou à ce jeu, un peu commettre des homicides volontaires, tuer, fumer de la drogue, des braquages et les armes, les vices apparaissent librement dans le jeu. Le héros GTA est diffèrent de celui des épopées et des romans classiques, celui-ci effectue des missions dans un univers de mafia, de gangs, de violence en mode libre tout en étant le bandit (L’acteur ou le héros est le bandit du jeu). GTA touche de nombreuses cibles, les jeunes et même les personnes âgées. C’est le jeu vidéo le plus vendu au monde cette année 2013.

Ayito Inès

source de photo: panneau publicitaire, situé à Saint Lazare, avant la sortie du jeu.

Le Jeu vidéo IRL (in real life)

« Jeu vidéo : l’expo »

Au cœur du jeu vidéo :

A peine entrés dans l’espace de 1000m² dédié à l’expo Jeu vidéo, nous sommes plongés dans un décor futuriste inspiré du film Tron : une salle obscure aux murs quadrillés de néons bleu électrique. Des formes cubiques luminescentes semblant tout droit sorties du jeu Tétris guident le visiteur en fonction des grands thèmes du jeu vidéo. « C’est génial, on a l’impression d’être le personnage d’un jeu ! » se réjouit Lucas, 17 ans, lycéen et fan de jeux vidéo. « Le décor me fait beaucoup penser au jeu Minecraft, à cause des pixels géants. Et puis il n’y a pas de sens de visite, comme dans un jeu « bac à sable » où le parcours est libre ».

Dans une ambiance électronique saturée de bips sonores, nous croisons des portraits vidéo de joueurs et de créateurs célèbres tels que Marcus, Eric Chahi (Another World), Frédérick Raynal et bien d’autres. De nombreuses consoles offrent un panorama des différents univers de jeux (courses, tir…) et de l’évolution du gameplay au fil des années. La première installation est une adaptation du jeu Evoland qui nous fait découvrir l’évolution graphique du jeu vidéo des années 1980 à nos jours, en seulement 5 minutes. Cette borne d’arcade à la fois ludique et instructive donne d’emblée le ton de l’exposition.

Les consoles portables à travers les âges

Les consoles portables à travers les âges.

Faites vos jeux !

Dans « Jeu vidéo : l’expo », nouveautés et classiques sont au rendez-vous pour distraire tous les publics car comme l’explique Pierre Duconseille, commissaire de l’exposition, « cette exposition s’adresse à tout le monde, aux joueurs comme aux non-joueurs ». Le visiteur peut choisir de découvrir les métiers issus de cette grande industrie (programmeur, graphiste, game designer etc.), de mieux comprendre la notion de gameplay, ou de tester ses réflexes en jouant à Rayman Legends. Notre animation préférée : un simulateur de surf sur écran géant où chacun contrôle son avatar.

Les apprentis possèdent leur espace dédié, « L’atelier du débutant », pour se familiariser avec les contrôles de jeux. « Je ne joue jamais aux jeux vidéo, pourtant cette expo me parle beaucoup. » nous confie Charles Mattern, professeur de physique et père de famille. « Je pense que tout le monde y trouve son compte. J’avais peur que ma petite fille de huit ans s’ennuie, mais plusieurs animations sont très accessibles ! ».

Les gamers peuvent quant à eux exprimer leur créativité en fabriquant leur propre jeu. Ils imaginent leur personnage, tracent son parcours et règlent les paramètres de jeu, se mettant ainsi dans la peau du concepteur. Le plus : chacun peut emmener sa création chez soi sur une carte avec un code à flasher, pour un souvenir unique !

Le simulateur de surf.

Le simulateur de surf, grande réussite de l’expo.

Le jeu vidéo se démocratise :

 Avec plus de 53 milliards d’euros de chiffre d’affaire par an dans le monde, le jeu vidéo constitue un marché fructueux qui ne cesse de s’étendre. La Cité des Sciences et de l’Industrie l’a bien compris : en participant à sa légitimation, elle s’assure un succès quasi-certain. « Jeu Vidéo : l’expo », dont la construction aura coûté près d’1,6 millions d’euros, devrait en effet atteindre le cap des 250 000 visiteurs d’ici fin août 2014.

En s’installant dans les lieux de culture, comme l’exposition Game Story au Grand Palais en 2011-2012, le jeu vidéo nous montre qu’il est loin de répondre aux clichés du jeu avilissant et dépourvu d’intérêt intellectuel. Dans « Jeu vidéo : l’expo » il s’affiche comme prouesse technologique, que beaucoup seront tentés de considérer comme un art. Cette exposition n’est cependant que temporaire et devrait être remplacée, à terme, par une Cité du Jeu vidéo permanente. Une seule condition : elle doit être un succès.

Alors gamers, gameuses, à vous de jouer !

Roxane TRANCHARD

Crédits photo  : www.cite-sciences.fr  – www.jeuxvideomagazine.com  –  www.pcworld.fr

Publication : Magazine Les Inrockuptibles.