Être mannequin aux Etats-Unis à 18 ans: portrait de Mélanie

Qui est elle?

Mélanie Lorenceau jeune fille de 18 ans d’origine franco-hollandaise à grandi la plupart du temps à Paris à l’exception d’avoir vécu aux Etats-Unis de ses 4 à 8 ans ainsi qu’une année de ses 17 à 18 ans. Fille de mannequin, elle se fait photographier dès sa plus jeune enfance grâce aux contacts professionnels qu’a noués sa mère avec de nombreux photographes. Mais c’est lors de sa dernière année aux Etats-Unis qu’un photographe lui demandera de la prendre en photo et qu’après ce shopping, Mélanie intégrera la récente et prometteuse agence RED MODEL MANAGEMENT basée à New York ce qui l’enverra sous le feu des projecteurs et lui permettra de devenir mannequin professionnel.

Ses débuts dans le métier

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Mélanie n’a jamais souhaité forcément marcher sur les pas de sa mère :

“ quand j’avais 14 ans je n’étais pas spécialement intéressée par ce métier car ma mère m’en avait dévoilé la face cachée ; j’ai donc décidé que si je devais être mannequin on viendrait me trouver”

La vie lui a donc souri puisque après avoir intégré l’agence RED MODEL MANAGEMENT, elle enchaînera les shootings photos et les défilés. Le métier de mannequin est connu pour ses difficultés: contraintes alimentaires, horaires difficiles, pression et stress font partie quotidienne de la vie des mannequins et lorsque l’on sait que l’âge moyen est de 16 ans il est parfois difficile pour ces jeunes filles de faire face au poids du milieu :

“ j’ai fait des shootings en robe bustier dans la neige, j’ai attendu des heures dans des couloirs d’immeubles avec 20 filles toutes plus jolies, plus grandes et plus fines que moi les entendant chuchoter et se moquer à propos de mes hanches”

L’une des expériences la plus éprouvante et bien significative du métier est lorsque les mannequins doivent enchaîner une journée de casting:

“je m’étais couchée à une heure du matin alors que le lendemain j’avais un premier casting à 7h00. Après 5 premiers castings le matin à courir dans les rues de NY avec mes talons à la main j’arrive à mon premier casting de l’après midi sans avoir eu de pause déjeuner. Arrivée à celui-ci j’enlève mes 5 couches de vêtements rapidement entourée des 30 autres mannequins entassés dans un couloir. Après avoir rempli la feuille d’enregistrement, je regarde ma montre et j’étais déjà en retard pour mes 5 autres prochains castings qui étaient tous à quatre coins différents de la ville. Après avoir donné mon book au jury ainsi que ma carte de mensurations, ils me regardent, regardent mon book, puis moi pendant que je reste là, debout, telle une poupée en plein jugement. Puis me disent : “ Ok yeah, gimme a walk !” , avant même d’avoir fini mon demi tour, il ferment mon book puis balancent un “NEXT” et tous les castings s’enchaînent sur la même musique”

Le poids, véritable obsession

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Le poids est une question fondamentale pour les mannequins étant donné que leur corps est leur outil de travail, elles doivent toujours s’adapter aux demandes des clients mais également en fonction des pays dans lesquels elles travaillent. Mélanie qui à débuté aux Etats-Unis voit nettement la différence entre le mannequinat aux Etats-Unis et en France.

“Les photographes aux US n’ont pas d’obsession pour les filles sveltes. Ils ont une mentalité assez ouverte (et au pire il y a toujours photoshop). J’étais considérée comme une mannequin dans les normes la bas “ça allait”. En revanche, à Paris, la crème de la crème du mannequinat, je ne peux pas travailler sans perdre les cm recommandés. Rentrée à Paris depuis peu, le métier me manque un peu et malgré mon manque de temps à la rentrée prochaine car je vais intégrer l’école d’art de l’Atelier de Sèvres, je suis donc allée voir Metropolitan Models à Paris.
Ils m’ont dit qu’ils me prendraient si je perds 6cm sur mes hanches dans les 3 prochaines semaines (passer de 96cm a 90cm), à Paris la minceur dans le mannequinat ça marche ! ”.

L’anorexie est une question tabou dans le milieu, après le phénomène d’anorexie mentale “pro-ana”, le dernier mouvement faisant “fureur” est celui du “thigh gap” qui signifie avoir un espace entre les jambes lorsque les pieds sont collés. Véhiculé par de nombreuses stars que les jeunes filles adulent telles que la nouvelle it-girl Cara Delevingne, ce phénomène apparu début 2013 soulève à nouveau la question de l’anorexie.

« Avoir cet espace est en fait quelque chose de très difficile à atteindre », explique à l’AFP Barbara Greenberg, psychologue du Connecticut (nord-est) spécialiste des adolescents, parce que c’est d’abord « une question de structure osseuse » que peu de femmes présentent » ( Huffingtonpost)

Mélanie nous dit d’ailleurs :

 “ Le thigh gap n’a jamais été un problème pour moi vu que j’ai un corps qui en aura un malgré le poids que je fais. Par contre on m’a toujours réprimandé pour mes hanches qui font 96cm alors que la mesure maximale doit être de 90cm”

Sous le feu des projecteurs

Défilé FWNYC for Concept Korea

Malgré les difficultés du métier, être mannequin c’est aussi vivre des choses incroyables et rencontrer de nombreuses personnalités. En tant que mannequin profesionnel, Mélanie a été choisi pour participer à la célébre Fashion Week de New York au Lincoln Center. Véritable point d’honneur dans la vie professionnelle d’un mannequin, défiler pour la Fashion Week est un véritable accomplissement professionnel et personnel. Mais plus qu’une simple participation, la jeune fille à reçu l’honneur d’ouvrir le défilé pour Concept Korea qui est une marque crée par des designers coréens afin de promouvoir la mode à l’effigie de cette culture.

“ c’était MOI, Mélanie qu’ils avaient estimés digne d’ouvrir le plus grand show ce jour là au Lincoln Corner et c’est avec un grand sourire que j’ai démontré aux 30 autres mannequins (qui avaient probablement plus d’expérience que moi) comment il fallait marcher. J’entendais les organisateurs parler de la liste des célébrités présentent au show : Kanye West, Berdof Goodman, Anna Wintour, etc…LE RÊVE! Et pour couronner le tout, Bergdof Goodman avait poster une photo de moi en train de défiler sur son instagram: c’était la journée la plus incroyable que je n’ai jamais vécue”

 

Une chose est sûre, c’est que le métier de mannequin n’aura pas fini de faire rêver mais également de faire parler de lui…

Aurore Mouche

Sources et sites complémentaires:

http://www.conceptkorea.org
http://models.com/agency/Red-Model-Management
http://www.huffingtonpost.fr

Vide dressing entre copines

 

En route pour le Vide-Dressing de Violette Sauvage !

Moi qui aime me considérer comme une « modeuse », je me devais de m’intéresser à un événement touchant au monde de la mode. Et, en cette période de Fashion Week parisienne, j’ai fait la découverte d’un endroit merveilleux pour toutes les fashionistas ! A défaut d’être assise aux premiers rangs des défilés des plus grandes maisons de haute couture et de manger des macarons aux côtés de la papesse de la mode qu’est Anna Wintour, je me suis contentée d’une grande braderie de luxe à 2 euros l’entrée dans le 3ème arrondissement de Paris.

Affiche promotionnel de l'événement

Affiche promotionnel de l’événement source:Violette Sauvage.com

C’est donc accompagnée de mes 3 meilleures copines que j’ai eu le plaisir d’entrer dans ce qui peut être considéré comme le paradis des modeuses :« Le Vide Dressing de Violette Sauvage ». Cette manifestation a lieu 8 fois par an et rassemble plus de 150 blogueuses, simples amatrices de mode et jeunes créatrices prêtes à brader leurs vêtements, chaussures ou accessoires. Dans 700 m2 répartis sur 3 étages, toutes les marques étaient présentes de Gucci à Chanel en passant par Dior et Manolo Blankik. Deux mots :  Le. Rêve. Pendant un court instant, en observant toutes ces femmes et toutes ces pièces de luxe, je me suis crue dans un épisode de la série culte Sex and The City.

Mais, une fois la poudre aux yeux envolée, je me rendis compte que nous n’étions pas seules, loin de là…

700m² trop petits ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, 700m² de paradis peuvent vite se transformer en enfer et même s’avérer très petits lorsqu’il y a plus d’une centaine de femmes déchainées et prêtes à tout pour faire de bonnes affaires. Un sac Chloé neuf de la collection printemps/été 2012 à 450€ au lieux de 2000€ en magasin, ça peut vite faire tourner la tête de certaines personnes… Il faut admettre que cette idée de friperie-braderie de luxe est très bonne ! Cela dit, après avoir effectué un petit sondage auprès de mes 3 comparses, nous en sommes toutes venues à la même conclusion : comment les organisateurs ont-ils fait pour ne pas avoir su correctement exploiter les 700m² entièrement mis à leur disposition ?

Malheureusement, je n’ai pas pu leur poser la question pour la simple et bonne raison que je n’ai pas réussi à les trouver, dans ce fouillis ça aurait été plus simple de trouver Charlie… Je m’explique : entre les étalages aux sols, sur les tables, et sur des cintres, il était très difficile de trouver et même de chercher quelque chose sans finir étouffée sous une pile de personnes et/ou de vêtements ; ochlophobes s’abtsenir !

Quelques conseils pratiques … Pour l’avenir.

Dans un élan de solidarité, et, surtout parce que j’ai vraiment aimé cette initiative de la part de nos amies modeuses de faire partager leur trésors, j’ai établi une liste de quelques idées qui me semblent intéressantes pour améliorer la prochaine édition du Vide-Dressing de Violette Sauvage :

– Mieux organiser les présentoirs pour que l’on puisse vraiment voir les articles proposés ; je parle notamment des bijoux qui étaient bien souvent mal disposés et pas assez mis en valeur.

– Mettre moins d’articles pour faciliter le déplacement de la clientèle entre les stands.

– Mettre plus en avant les pièces les plus susceptibles d’intéresser les clientes sur les stands : dans le sens où mettre en avant des pièces qui datent d’une période noire et oubliée des années 80 que même le plus hipster des parisiens ne porterait pas pour un carnaval montre seulement que l’on a envie de s’en débarrasser en priorité. Tandis que mettre davantage en lumière les pièces des dernières collections, comme les sweats de la dernière collection Kenzo qui se sont vendus comme des petits pains, aurait été plus intéressant et pour nous et pour les vendeuses.

– Mettre toutes les cabines d’essayages au même endroit, cela nous faciliterait grandement la tâche en évitant des allers-retours incessants entre les étages.

Enfin, malgré ces petites critiques que j’espère d’ailleurs constructives, j’encourage vivement mes amies modeuses, baby modeuses et fashionistas confirmées d’aller jeter un coup d’oeil ! Le Vide-Dressing de Violette Sauvage reste un bon moyen de refaire une petite partie de sa garde-robe selon les budgets de chacune et de passer un bon moment entre filles. Le petit bonus : la distribution de macarons gratuits dans la file d’attente qui ont soudainement illuminé les 45 minutes d’attente annoncées que l’on n’a finalement pas vues passer !

Bazia GNIZAKO pour Marie Claire

www.violettesauvage.net/

Lever de rideau sur la Fashion Week 2014 à Paris

Défilé Fashion WeekLes traditionnelles maisons de luxe et créateurs de renommée mondiale forment certes, les piliers de la Fashion Week, mais les petits nouveaux pleins de fraîcheur et d’audace, sont bien décidés à s’y frayer un passage. Cette année, dites bonjour à Sacai, le bijoux de la japonaise Chitose Abe, partie de rien mise à part quelques pelotes de laine, mais aussi à la marque futuriste Icosphere de la créatrice Julia Smith, et enfin à Officine Générale, où Pierre Mahéo a su marier la simplicité et le goût des belles choses. Ils feront tous leur première apparition officielle sur le podium français.

Selon le journal Le Parisien, même si Chanel et Christian Dior restent les incontournables de la semaine, le défilé de Louis Vuitton semble être attendu avec impatience. C’est un grand moment pour le spécialiste en maroquinerie, puisqu’il s’apprête à présenter la première collection tout droit sortie des ateliers de son nouveau directeur artistique, le français Nicolas Ghesquière, qui succède au célèbre Marc Jacobs. D’autant plus de pression pour la maison de luxe, dont vous pourrez suivre le défilé ce mercredi 5 mars, à 10h.

Mais attention, Paris pourrait bien se faire voler la vedette par New-York. Et pour cause, l’agence américaine  » The Global Language Monitor  » s’intéresse de près aux contenus des médias afin de pister les nouvelles tendances en matière de mode, et ce dans le monde entier. Durant trois ans, leur étude s’est basée sur la récurrence de certains mots clés sur Internet tels que  » haute couture  » ou encore  » prêt-à-porter « , en les reliant au contexte dans lequel ils ont été utilisés, le but étant de dresser un classement des plus importantes capitales de la mode. La sentence est tombée le 4 février dernier, New York aurait détrôné Paris de quelques dixièmes de pour-cent, devenant l’épicentre de la  » fashion industry  » en 2013, du moins sur la toile.

Les parisiens n’ont pas de quoi s’alarmer pour autant, la Ville Lumière reste tout de même le rendez-vous à ne pas manquer pour les plus grands créateurs venus du monde entier. S’ils viennent à Paris, c’est surtout pour goûter à son prestige. Bekka Payack, la directrice mode du cabinet américain qui a dévoilé son classement nous rassure donc,  » Paris, au top du classement de la Haute Couture, a évidemment des siècles d’héritage d’avance, ayant inventé le concept, mais son score est aussi élevé pour le prêt-à-porter « .

Si certaines grosses têtes de la mode préfèrent donc la Fashion Week à la française, comme le couturier américain Alexander Wang, dont les plus gros défilés se tiennent à Paris pour la maison Balenciaga, d’autres, en revanche, choisissent de rester fidèles à leurs racines. Aussi Victoria Beckham a-t-elle décidé d’organiser ses défilés exclusivement à New York.

Quoi qu’il en soit les filles, à vos talons et vos plus belles tenues, cette semaine la Fashion Week est de retour ! Et pour ne pas en louper une miette, rendez-vous ici.

Faten TROUDI

Publications visées : Mademoizelle, Vogue.

Sources photos : http://lemag.rueducommerce.fr/mode-beaute/mode/paris-fashion-week-automnehiver-2013-2014.html ; http://media.terrafemina.net/articles/L/36513.jpg