L’Oktoberfest pose ses valises à Paris : bilan d’une première édition.

 

 

Sortez vos Lederhosen et vos Dirndl ! La fameuse « fête de la bière » bavaroise s’est enfin importée en France. Après avoir voyagé dans de nombreux autres pays (Singapour, Canada, Angleterre, Etats-Unis…), nos voisins Allemands ont enfin décidé de lancer une édition Française de l’évènement du 8 au 17 Octobre 2015 au Paris Event Center de la Porte de la Villette.

Je vous plante le décor : Une grande tente blanche, dans laquelle on trouve des centaines de longues tables alignées, et une grande scène sur laquelle se produit un groupe bavarois. On vient seul, à deux ou à 10, de toute façon, on finira tous debout sur les bancs à chanter ensemble. Des serveuses en tenue bavaroise portent jusqu’à 6 Mass (chopes) de bière Paulaner qui pèsent deux kilos chacune. Envie d’une spécialité culinaire Bavaroise ? Les cuisiniers Allemands vous préparent une variété de plats traditionnels : Choucroute, demi-jarrets de porc, strudel aux pommes et bien sûr les bretzels que l’on connait tous.

Le bilan de cet évènement ?

Il était évidemment bien plus petit que son original Munichois, offrant une tente seulement contre une quinzaine en Allemagne, et l’ambiance était quelque peu différente : pas de fête foraine, moins de tenues traditionnelles, et bien sur beaucoup moins de monde. On sent bien qu’il s’agit d’une première fois en France, avec quelques couacs dans l’organisation et avec l’ambiance, qui,  bien que festive, l’est beaucoup moins qu’à Munich.

J’ai contacté Camille, une serveuse avec qui j’ai pu m’entretenir pour connaitre un ressenti intérieur sur l’évènement. Elle affirme que « l’ambiance était très bonne, les gens avaient l’air de beaucoup s’amuser ! Le groupe de musique était Allemand et alternait les chansons traditionnelles Munichoises et des chansons populaires classiques comme « Highway to hell » du groupe ACDC ou « les Champs-Élysées » de Joe Dassin. »

Une ambiance mixte donc, se voulant Allemande mais ne pouvant pas empêcher le côté Français à commencer par les prix, bien plus élevés qu’à Munich (l’entrée coutait entre 34,90€ et 44,90€). Autre différence : Le public était beaucoup moins populaire qu’à l’Oktoberfest Munichois puisqu’on trouvait en majorité des tables réservées par des entreprises pour leurs employés.

Une entrée à réserver, des prix élevés, des hommes en costumes sortant du bureau : l’ambiance était donc bien moins populaire et folklorique qu’à Munich.

 

Malgré ces quelques différences, on trouvait tout de même quelques tenues bavaroises en plus de celles des musiciens, des serveuses et des hôtesses, et une ambiance qui se détendait au cours de la soirée, avec de la bière coulant à flot et des fêtards satisfaits de leurs soirée, dansant sur les bancs et ne voulant plus partir (Il aura donc suffit d’un peu de cancan bavarois et de bière Paulaner pour transformer des businessmen en fêtards !).

 

La question que l’on se pose (presque) tous : L’évènement reviendra-t-il l’année prochaine ? C’est tout à fait probable puisque le bilan reste globalement positif. Camille me raconte : « Beaucoup de gens m’ont demandé si l’Oktoberfest revenait l’année prochaine, une dame m’a même demandé s’il pouvait avoir lieu dans un endroit plus central de Paris. Les gens avaient l’air de vouloir revenir !»

Une première édition plutôt positive, puisque les gens en redemandent. Peut-être l’année prochaine aura-t-on droit à un Oktoberfest plus grand, mieux situé et encore plus folklorique…

Gardez vos Dirndl bien au chaud, et soyez prêts à les ressortir dans un an pour une deuxième édition d’une célébration de la bière et de la Bavière !

 

Charlotte Cambau

584 mots

 

Une réflexion sur “L’Oktoberfest pose ses valises à Paris : bilan d’une première édition.

  1. Votre sujet est intéressant et bien choisi. Il manque malheureusement un retour « officiel » mais bon, on ne peut pas tout avoir 🙂 Ce serait mieux d’ancré l’article dans quelque chose plus concret. On est sûr d’avoir une autre édition en 2016 ? Et attention à la première personne, que vous utilisez souvent mais sans obligation. Dire « J’ai contacté » n’est pas nécessaire dans un article journalistique. C’est évident. Sinon c’est un bon bilan, mais à 584 mots (700 c’est la limite) cela reste un peu léger. -BP

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